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 ça s'est passé un 5 juin

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mimi1260
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MessageSujet: ça s'est passé un 5 juin   ça s'est passé un 5 juin Icon_minitimeDim 5 Juin 2022 - 11:25

5 juin 1305


Clément V, un pape français pour Avignon


Le 5 juin 1305, les cardinaux réunis en conclave à Pérouse portent à la tête de l'Église un Gascon d'à peine 40 ans. C'est le premier pape français depuis Sylvestre II. Il monte sur le trône de Saint Pierre alors que l'Église traverse une grave crise politique.


Les retombées dramatiques d'une gifle


La crise débute le 8 septembre 1303 avec l'« attentat » d'Anagni : le pape Boniface VIII, en délicatesse avec le roi de France Philippe IV le Bel, a une violente dispute avec le représentant de celui-ci, Guillaume de Nogaret. Sous le coup de l'émotion, il meurt quelques semaines après.


Le conclave se réunit donc à Pérouse pour une nouvelle élection. L'unanimité ou presque se fait sur le nom de Bertrand de Got, un prélat diplomate et juriste éminent né en Aquitaine et resté neutre dans la querelle entre le roi Philippe le Bel et le pape Boniface VIII.


ça s'est passé un 5 juin ClementVcouronnement

Couronnement du pape Clément V


Un pape nomade


Le nouveau pape renonce à se rendre à Rome par crainte des intrigues locales et choisit de se faire couronner à Lyon, en terre française, le 1er novembre.


Comme il n'est toujours pas en mesure de s'établir à Rome et veut suivre de près le procès des Templiers, Clément V décide en 1309 de s'établir « provisoirement » dans un couvent de dominicains en Avignon, sur des terres d'Empire. Celles-ci seront vendues en 1348 pour 80 000 florins à son troisième successeur Clément VI par la reine Jeanne Ière de Naples, par ailleurs comtesse de Provence, qui a beaucoup à se faire pardonner...


Même « provisoire », cet établissement aux limites du royaume de France traduit l'abaissement de la papauté depuis l'époque où Innocent III, un siècle plus tôt, prétendait soumettre les rois à son autorité.
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mimi1260
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MessageSujet: ça s'est passé un 9 juin   ça s'est passé un 5 juin Icon_minitimeJeu 9 Juin 2022 - 6:54

9 juin 1944 - Le massacre de Tulle


Le 9 juin 1944 est un jour de grand deuil pour Tulle.


Sous les yeux de la population, 99 otages, des hommes de seize à soixante ans, sont pendus aux réverbères et aux balcons de la ville par les soldats de la Panzerdivision SS Das Reich.


Trois jours après le débarquement des Alliés sur les plages de Normandie, les troupes d'occupation veulent de la sorte terroriser la population et dissuader les maquis de la région d'entraver leurs déplacements.


Les « maquisards » s'emparent de Tulle


Enclavée dans une cuvette au coeur du Massif Central, la petite préfecture de la Corrèze était jusque-là surtout connue pour ses dentelles et sa manufacture d'armes, laquelle travaillait depuis l'année précédente pour le IIIe Reich. Mais à l'heure du débarquement allié, elle avait aussi un rôle stratégique du fait de sa situation à proximité de deux voies majeures de communication majeures, l'une Est-Ouest (Lyon-Bordeaux), l'autre Sud-Nord (Toulouse-Paris).


ça s'est passé un 5 juin Tulle

Affiche placardée sur les murs de Tulle le 9 juin 1944


Aussi la Résistance était-elle très active dans la région : désorganisation du trafic ferroviaire du réseau téléphonique, attaques de convois... La division SS Das Reich du général Heinz Lammerding, établie à Montauban après avoir combattu sur le front de l'Est, avait pris en charge la lutte contre les maquis corréziens en attendant d'intervenir contre le débarquement imminent. Elle bénéficiait dans cette besogne du concours d'Henri « Lafont », le chef de la Gestapo française, et de ses hommes. 


Dans la région de Tulle, le commandant des FTP (Francs-Tireurs-Partisans, communistes), Jacques Chapou, dit « Kléber », décide de son propre chef de s'emparer de Tulle avec plusieurs centaines d'hommes. C'est la première initiative de ce genre, jamais les résistants ne s'étant hasardés jusque-là à attaquer un centre urbain (trop de risques pour un gain aléatoire). La ville est occupée par quelques centaines de soldats allemands et à peu près autant de miliciens et de supplétifs de la police (GMR, Groupes Mobiles de Réserve). 


L'attaque débute le 7 juin à l'aube. Les policiers et miliciens français obtiennent le droit d'évacuer la ville avec leurs armes. Les Allemands, quant à eux, se replient dans la manufacture d'armes, dans l'École normale de jeunes filles et dans une école communale. À la gare ferroviaire, ils massacrent les dix-huit gardes-voies, qui avaient renoncé à suivre les maquisards. 


Le lendemain 8 juin, les assaillants concentrent leurs tirs sur l'École normale et mettent le feu à l'édifice. Les Allemands finissent par se rendre dans l'après-midi, dans la plus grande confusion, au milieu des explosions de grenades et des tirs de fusils. Ils ont en définitive 149 tués et quarante blessés. Certains Allemands, blessés, sont achevés par les résistants et ceux-ci retirent aussi du lot de prisonniers une dizaine d'hommes identifiés comme des membres du redoutable SD (Sicherheitsdienst, service de sécurité de la SS), les conduisent vers le cimetière et les abattent.


Jacques Chapou juge la victoire acquise, la prise de la manufacture et de l'école le lendemain ne devant plus être qu'une formalité. À ceux qui s'inquiètent d'un retour en force de la division Das Reich, il répond en riant que celle-ci doit juger plus urgent de gagner la Normandie où vient d'avoir lieu le débarquement. Las, dès le soir, de premiers chars allemands font leur entrée à Tulle en trois lieux différents. Les maquisards, faute d'artillerie et d'armes en nombre suffisant, se replient aussitôt.


Répression allemande


Le 9 juin au matin, la ville est investie par les Allemands. Par mesure de sécurité et en prévision d'éventuelles représailles, ils s'empressent de parquer dans la cour de la manufacture un total de trois mille hommes, le reste de la population restant cloîtrée chez elle.


L'officier Aurel Kowatsch prend contact avec le préfet du département, lequel fait valoir que les blessés allemands de l'École normale ont été pour la plupart correctement pris en charge dans l'hôpital. S'étant concerté avec son supérieur, le général Lammerding, arrivé en fin de matinée, il renonce donc à brûler la ville comme il en aurait eu d'abord l'intention. Mais voilà que les Allemands découvrent les corps de quarante des leurs qui auraient été délibérément suppliciés par les maquisards. C'est en tout cas ce qu'affirme un SS survivant des combats de la veille, Walter Schmald.


Ils décident de sévir en conséquence et ordonnent la pendaison de cent vingt otages. C'est tout de même moins que le quota que Lammerding avait lui-même fixé, inspiré de son expérience sur le front de l'Est : trois otages exécutés pour chaque soldat blessé, dix otages exécutés pour chaque soldat tué ! 
 
ça s'est passé un 5 juin Lammerding

Heinz Lammerding (27 août 1905, Dortmund - 13 janvier 1971, Bad Tölz)


Les SS font dans la cour de la manufacture un premier tri de quatre cents hommes, renvoyant les autres chez eux, puis un tri ultime sous la supervision de Walter Schmald, non dénué de sadisme.


Les pendaisons débutent vers 16 heures. Sous les yeux des autres prisonniers et également de quelques notables de la ville, dont le maire, les malheureux sont conduits par groupes de dix au pied des noeuds coulants, encadrés par deux Allemands. Ils sont poussés à tour de rôle sur une échelle ou un escabeau et meurent pour la plupart dans une terrible agonie. L'effet est terrifiant aussi pour les femmes et les enfants qui observent la scène derrière les volets. 


Sans raison apparente, les SS s'arrêtent au 99e supplicié. Les autres otages sont transférés vers Limoges d'où 149 gagneront le camp de déportation de Dachau. 101 n'en reviendront pas. Pour Lammerding, l'objectif est atteint car une bonne partie de la population qui, la veille, applaudissait aux exploits des maquisards, les vomit désormais et n'est pas loin de leur attribuer la responsabilité du drame.


Le lendemain, un détachement de la même division SS entre dans la cité d'Oradour-sur-Glane...


Certains participants du drame ont été jugés après la guerre et condamnés à quelques années de prison. Condamné par contumace, Heinz Lammerding a pu quant à lui se reconvertir en chef d'entreprise prospère à Munich et finir ses jours sans plus de tracas.
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