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URGENT !!! : PETITION POUR EMPECHER L' EXECUTION DE TIBETAINS
CONDAMNES A MORT PAR LA JUSTICE CHINOISE
Etudiants pour un Tibet Libre 8 avril 2009
http://www.tibetlibre.org/Article/index.php?rubrique=Nouvelles&id=3
La Justice chinoise vient de condamner 4 tibétains à mort et 1 à la prison à
perpétuité pour leur participation aux protestations en 2008 : Lobsang
Gyaltsen et Loyak, sont menacés d´exécution immédiate. Phuntsok and
Kangtsuk, ont été condamnés à mort avec un sursit d´un an, tandis que Dawa
Sangpo est condamné à la prison à vie. ( voir la dépeche A.F.P ci dessous )
Ces condamnations ont lieu dans un climat particulièrement
répressif, et une escalade alarmante dans la campagne du gouvernement
chinois intitulée frapper fort, visant à intimider les tibétains luttant
pour leur liberté.
L´organisation internationale Students for a Free Tibet lance une action
urgente visant à empêcher l´exécution de ces peines et la libération des
prisonniers ,
pour signer la pétition (en anglais) cliquez sur :
http://actionnetwork.org/campaign/stoptheexecutions/
La traduction du texte , cliquez sur :
http://www.tibetlibre.org/Article/index.php?rubrique=Nouvelles&id=4
Comme nous avons pu empêcher l´éxécution de Tenzin Delek Rinpotche il y a
quelques années, mobilisons-nous pour empêcher la plus terrible des
répressions s´abattre sur ces Tibétains
Tibet: La justice Chinoise prononce les premières condamnations à mort un an
après les émeutes de Lhassa A.F.P 8 avril 2009
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gbgzjWCcMyz_QiBpzTRHOzRyjKag
La justice chinoise a prononcé les premières condamnations à mort envers des
émeutiers de Lhassa plus d'un an après les violences meurtrières
anti-chinoises dans la capitale régionale du Tibet, a rapporté mercredi
Chine Nouvelle.Le tribunal de Lhassa s'est prononcé dans trois affaires
distinctes, pour des incendies de magasins qui ont fait sept morts à Lhassa
en mars 2008 et où cinq Tibétains étaient poursuivis, selon l'agence
officielle chinoise.
Deux se sont vus infliger la peine capitale.
Les manifestations antichinoises avaient débuté le 10 mars à
Lhassa, jour anniversaire du soulèvement contre la tutelle de Pékin de mars
1959, avant de prendre une tournure plus violente le 14 mars et de s'étendre
à d'autres régions de Chine où vivent des minorités tibétaines.
Pékin avait accusé le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains en exil en
Inde, des les avoir fomentées pour saboter les jeux Olympiques de Pékin en août.
Dans la première affaire, Losang Gyaltse a reçu la peine
capitale après avoir été reconnu coupable d'avoir mis le feu à deux magasins
de vêtements dans le centre de Lhassa le 14 mars 2008, provoquant la mort
d'un des propriétaires.
Dans un autre dossier, Loyar, Gangtsu, et Dawa Sangpo étaient poursuivis
pour avoir incendié le 15 mars un commerce de motos et motocyclettes près de
Lhassa.
Cinq personnes, dont le propriétaire, Liang Zhiwei, sa femme, leur enfant et
deux employés, avaient trouvé la mort, selon Chine Nouvelle.
Loyar a été condamné à mort, Gangtsu à la peine capitale avec un sursis de
deux ans et Dawa Sangpo à la prison à perpétuité.
Dans le dernier jugement, Tenzin Phuntsog a été condamné à mort avec un
sursis de deux ans également pour avoir mis le feu à un magasin de vêtements
à Lhassa le 14 mars, causant un mort.
Selon l'agence officielle, un autre dossier d'incendie, qui s'était soldé par cinq
morts durant les émeutes de mars, est en cours de jugement.
Contactée par l'AFP, une personne de garde au tribunal n'a pas été en mesure
de confirmer les condamnations. Le gouvernement régional n'était pas joignable.
Matt Whitticase, porte-parole du groupe pro-tibétain Free Tibet, basé à
Londres, a dénoncé des procès peu équitables.
"Ces premières condamnations à mort nous inquiètent beaucoup. Nous avons vu
une série de procès et de jugements ces derniers mois qui se sont déroulés
hors des cadres légaux et sans un processus légal juste", a-t-il dit à
l'AFP.Selon les autorités chinoises, les émeutiers de Lhassa en mars
2008 ont tué au total 18 civils et un policier.
Une version contestée par les exilés, pour qui 203 Tibétains ont trouvé la
mort à Lhassa et lors de la répression des troubles qui s'étaient propagés
dans les régions à population tibétaine environnantes, dans l'ouest de la
Chine.
En février, le vice-président du gouvernement régional du Tibet, Baema
Cewang, avait fait état de 76 personnes condamnées après les émeutes de
l'année dernière dans la capitale de la Région autonome du Tibet, sans
donner de détails.
Le chiffre précédent donné par les autorités en novembre avait été de 55.
Cette année, pour le 50e anniversaire de cette insurrection
manquée, les autorités chinoises avaient considérablement renforcé la
sécurité au Tibet et dans les zones environnantes en mars pour empêcher que
des troubles ne se reproduisent.