François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française. Il esquisse en effet la figure de l’intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser.
François Joseph Charles de Habsbourg-Lorraine (Vienne, 18 août 1830 – Vienne, 21 novembre 1916), empereur d’Autriche (1848-1916) et roi de Hongrie (1867-1916), issu de la maison de Habsbourg-Lorraine, sous le nom de François-Joseph Ier.
François-Joseph naît le 18 août 1830 à 9h45 au Château de Schönbrunn, à Vienne. Il est le fils aîné de l’archiduc François-Charles d’Autriche et de la princesse Sophie de Bavière. Il est affectueusement surnommé Franzi par ses proches.
François-Charles était l’un des neveux de l’archiduchesse Marie-Louise, ancienne épouse de Napoléon Ier et ex-impératrice des Français, ce qui fait de François-Joseph le cousin germain de Napoléon II.
À la naissance de François-Joseph, François-Charles est l’héritier présomptif de son frère aîné, l’empereur Ferdinand Ier. Sur les conseils de son épouse Sophie, il décide de renoncer à ses droits au trône en faveur de son fils. Ainsi, François-Joseph reçoit une éducation stricte et soignée qui le prépare à son futur rôle de souverain et qui met l’accent sur ses futures responsabilités.
François-Joseph est l'aîné d'une fratrie de cinq. Il aura trois frères et une sœur :
Ferdinand Maximilien Joseph Marie (1832-1867), archiduc d’Autriche et empereur du Mexique, fils illégitime présumé de Napoléon II.
Charles Louis Joseph Marie (1833-1896), archiduc d’Autriche, ancêtre de l’actuel chef de la dynastie.
Marie Anne Caroline Pia (1835-1840), archiduchesse d’Autriche.
Louis Victor Joseph Antoine (1842-1919), archiduc d’Autriche.
En août 1853, François-Joseph fête son vingt-troisième anniversaire dans la résidence impériale d’été, la Kaiservilla à Bad Ischl. C’est à cette occasion qu’il doit se fiancer officiellement avec sa cousine germaine, la duchesse Hélène en Bavière. Mais c’est de la sœur cadette d'Hélène, Élisabeth dite Sissi, qu'il tombe amoureux. Au grand désarroi de sa mère l’archiduchesse Sophie, il annonce le 19 août son mariage avec la jeune Sissi, à peine âgée de quinze ans et demi.
Le mariage est célébré le 24 avril 1854 en l’Église des Augustins de Vienne. Élisabeth lui donnera quatre enfants :
Sophie Frédérique Dorothée Marie Josèphe (1855-1857), archiduchesse d’Autriche.
Gisèle Louise Marie (1856-1932), princesse de Bavière, née archiduchesse d’Autriche.
Rodolphe François Charles Joseph (1858-1889), archiduc d’Autriche et prince héritier de l’empire austro-hongrois.
Marie Valérie Mathilde Amélie (1868-1924), archiduchesse d’Autriche-Toscane, née archiduchesse d’Autriche.
Comme ses prédécesseurs, François-Joseph s’appuie essentiellement sur les forces traditionnelles de la dynastie Habsbourg : la haute noblesse, le clergé et l’armée. Conservateur, il doit cependant subir les relations houleuses de ses gouvernements libéraux avec le Saint-Siège (et notamment la rupture du Concordat).
L’un des événements les plus marquants de son règne reste cependant l’abolition du centralisme autrichien l’instauration du dualisme
François-Joseph a dû affronter de nombreux drames familiaux :
1857 : mort en bas-âge de sa fille Sophie en Hongrie.
1867 : exécution de son frère Maximilien au Mexique.
1889 : suicide (ou assassinat) de son fils Rodolphe à Mayerling.
1898 : assassinat de son épouse Élisabeth (dite Sissi) à Genève.
1914 : assassinat de son neveu François-Ferdinand (héritier présomptif) à Sarajevo.
François-Joseph s'éteint le 21 novembre 1916 au château de Schönbrunn à Vienne, en pleine guerre. Son cercueil repose dans la crypte des Capucins à Vienne, surplombant le sarcophage de sa femme Elisabeth et celui de son fils Rodolphe.
Son petit-neveu lui succède sous le nom de Charles Ier