Pour ses 30 ans,
le TGV se rêve encore plus européen
La SNCF a donné le coup d'envoi des célébrations des 30 ans du TGV, qui rêve désormais d'aller encore plus loin en Europe après avoir réduit les distances en France.
Le 22 septembre 1981, le premier TGV reliait Paris à Lyon en 2h40 contre 3h50 auparavant, et s'installait aux premières loges des fiertés nationales, entre Airbus, le vin et le luxe.
Ni Guillaume Pepy, le président de la SNCF, ni Barbara Dalibard, directrice générale de SNCF Voyages ne s'en souviennent. Le premier faisait son service militaire dans le Var, la seconde préparait une agrégation de mathématiques, et ils ont attendu plusieurs mois avant d'effectuer leur premier voyage à grande vitesse.
"Je ne suis pas fils de cheminot, je n'ai pas joué au train quand j'étais petit", a expliqué Guillaume Pepy, lors d'une conférence de presse sur un quai de la gare Montparnasse.
"Quand on voit le chemin parcouru depuis 30 ans, quand on avait ces rames un peu années soixante-dix, le confort un peu spartiate, on se dit qu'aujourd'hui on a fait énormément de progrès", a-t-il également observé.
Quelle évolution grandiose que la création du TGV.
C'est en février 1976 que la SNCF passe commande de 90 rames TGV et pose une option sur 20 autres.
Ces trains seront aptes à une vitesse commerciale de 280 km/h. En décembre 1976, c'est la construction de la nouvelle ligne à grande vitesse Paris/Lyon, pour une mise en service en septembre 1981 de la première ligne à grande vitesse Paris/Lyon.
Quelques années plus tard en 1989/1990, ce sera la construction du TGV Atlantique, suivi en 1992/1994 de la construction de la ligne TGV Rhône/Alpes pour en 2001 la construction de la ligne TGV Méditerranée.
A venir pour 2007, la mise en place de la ligne TGV européenne reliant Paris à Strasbourg.
Il faut reconnaître, pour revenir un peu en arrière sur l'histoire du TGV que sa mise en service en 1981 fût le début d'une grande et merveilleuse aventure.
Pour la première fois, la technologie de pointe n'était pas réservée à l'élite, mais démocratisée pour le bien de tous.
Bien du chemin a été parcouru depuis les débuts du TGV.
En effet, sur les derniers TGV, grâce à l'avancement des technologies dans le domaine de l'électronique de puissance et de l'informatique, va permettre de construire des TGV de seconde génération, avec sur ceux-ci, un guide de dépannage informatisé permettant au conducteur, d'effectuer des dépannages sans avoir à s'arrêter.
On n'arrête pas le progrès... Les efforts de tous les hommes, du plus simple employé au plus grand ingénieur, ont permis de réaliser cet exploit, et tous les cheminots ont ressentis une immense fierté bien naturelle et surtout très justifiée.
Quel bonheur ce TGV.