DE L'OEUF A L'AUTRUCHE : des éleveurs étonnants
Nous ne sommes pas en Afrique du Sud mais en Haute-Loire et plus précisément à Saint julien Chapteuil. De drôles d’oiseaux nous accueillent dans l’élevage « l’Autruche de la Tortue ».
Ils sont deux, un homme et une femme à avoir fait le choix de se lancer dans l’élevage d’autruches. Corinne Rodier et Jean-François Coste, avaient envie de se lancer dans l’élevage. Ils ne souhaitaient pas d’élevage traditionnel et ont donc cherché une autre espèce animale plus étonnante « C’est vrai qu’on aime l’originalité ! » nous dit Corinne Rodier.
Le manque de surface dont ils disposaient les contraignait aussi à faire un choix différent.
DE GRANDS OISEAUX
Après de nombreuses recherches, ils décidaient donc de visiter de nombreux élevages avant de faire le choix de l’Autruche. Corinne Rodier nous indiquait que « c’est un élevage intéressant et varié, il y a beaucoup de choses à apprendre ».
L’un et l’autre ont toujours une activité salariée en parallèle. Ils ont fait le choix de la pluriactivité pour faire des choses toujours plus variées. « Ça demande une bonne organisation, la grosse période d’activité étant d’Avril à Septembre puisque c’est la période de ponte, incubation et éclosion. C’est un moment particulier car nous devons surveiller les petits en permanence » nous explique Corinne Rodier.
L’élevage compte environ 80 autruches.
DE LA NAISSANCE JUSQU'A LA TRANSFORMATION
Ils font tout sur place. De l’éclosion jusqu’à l’abattage, ils gèrent l’ensemble de la chaîne. Après avoir obtenu leur certificat de capacité, ils ont pu apprendre auprès d’autres éleveurs puis « sur le tas » à développer cette activité. Corinne Rodier nous indique qu’il est difficile de rencontrer d’autres éleveurs puisqu’ils sont peu nombreux sur le territoire et très dispersés et que « c’est un choix de vie, car ce n’est pas la poule aux œufs d’or mais c’est viable ».
VISITES ET COMMERCIALISATION
A 1000m d’altitude, les autruches savent s’adapter aux conditions climatiques tellement différentes de celle d’Afrique du Sud. Elles pondent moins mais assurent une production suffisante. La commercialisation de la viande ou des produits finis se fait aussi bien dans la boutique de l’élevage que sur les marchés.
De nombreux produits « autruchiens » se retrouvent dans la boutique passant des coquilles peintes aux objets de maroquinerie en cuir, d’autruche évidemment.
Pour parfaire leur activité, des visites sont organisées tous les après-midi en été. Des familles viennent passer un moment sur l’élevage et viennent découvrir le mode de vie de ses oiseaux notamment grâce aux panneaux ludiques et explicatifs présents devant les enclos.
On peut aussi voir des lamas « les tondeuses écologiques !» comme les appelle Corinne Rodier, ou un cochon vietnamien « le petit hippopotame » comme le désigne les enfants de passage.
E.A
source : http://www.zoomdici.fr/actualite/De-l%E2%80%99oeuf-a-l%E2%80%99autruche-des-eleveurs-etonnants-id111540.html