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 Rapaces

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MessageSujet: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 11:24

Pour continuer sur les rapaces je poste un sujet sur les Aigles:
Aigle est le nom vernaculaire de certains grands rapaces planeurs diurnes de la famille des Accipitridés. Dans la nomenclature aviaire en langue française, le terme désigne trente-huit espèces d'oiseaux qui constituent douze genres (dont certaines espèces aujourd'hui disparues).
Les caractéristiques générales des aigles sont celles des Accipitridés, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur description ou leur mode de vie.
Les aigles sont de grands rapaces planeurs diurnes qui possèdent des pattes puissantes et de grandes serres qui leur permettent de saisir leurs proies. Ils ont une vue perçante leur permettant de repérer celles-ci à distance.
Les aigles ont des ailes qui présentent une émargination importante, ce qui les distingue des Falconidae (faucons, éperviers). Comme certaines buses, ils ont des tarses emplumés, mais les aigles en ont de plus grands que celles-ci.
De nombreuses espèces sont vulnérables à la destruction de leur habitat. De plus, situés en tête de chaîne alimentaire, ces oiseaux de proie concentrent dans leur organisme de nombreux polluants (pesticides, métaux lourds...) et par conséquent, de même que de nombreux prédateurs et nécrophages, ils sont fréquemment victimes de saturnisme aviaire, notamment quand ils ingèrent des grenailles de plomb.
Pour désigner son cri, on dit que l'aigle glatit ou trompette. Le petit de l'aigle est un aiglon. Sa femelle est une aigle.
Ils constituent les 12 genres suivants : AquilaHarpagornis †, HarpyopsisHieraaetusIctinaetusLophaetus, Nisaetus OroaetusPithecophagaPolemaetusSpizaetus et Stephanoaetus.
  • Aigle à ventre roux - Hieraaetus kienerii, syn. Aquila kienerii - Rufous-bellied Eagle

  • Aigle botté - Hieraaetus pennatus, syn. Aquila pennata - Booted Eagle

  • Aigle couronné - Stephanoaetus coronatus - Crowned Eagle

  • Aigle criard - Aquila clanga - Greater Spotted Eagle

  • Aigle d'Australie - Aquila audax - Wedge-tailed Eagle (appelé également uraète)

  • Aigle d'Ayres - Hieraaetus ayresii, syn. Aquila ayresii - Ayres's Hawk-Eagle

  • Aigle de Blyth - Nisaetus alboniger , syn. Spizaetus Alboniger - Blyth's Hawk-Eagle

  • Aigle de Bonelli - Hieraaetus fasciatus, syn. Aquila fasciata - Bonelli's Eagle

  • Aigle de Cassin - Spizaetus africanus - Cassin's Hawk-Eagle

  • Aigle de Gurney - Aquila gurneyi - Gurney's Eagle

  • Aigle de Haast(?) - Harpagornis moorei † - Haast's Eagle(?)

  • Aigle de Java - Nisaetus bartelsi, syn. Spizaetus Bartelsi - Javan Hawk-Eagle

  • Aigle de la Sonde - Spizaetus floris - Flores Hawk-Eagle

  • Aigle de Nouvelle-Guinée - Harpyopsis novaeguineae - Papuan Eagle

  • Aigle de Verreaux - Aquila verreauxii - Verreaux's Eagle

  • Aigle de Wahlberg - Aquila wahlbergi, syn. Hieraaetus wahlbergi - Wahlberg's Eagle

  • Aigle de Wallace - Nisaetus nanus, syn. Spizaetus nanus - Wallace's Hawk-Eagle

  • Aigle des Célèbes - Nisaetus lanceolatus, syn. Spizaetus lanceolatusSulawesi Hawk-Eagle

  • Aigle des Philippines - Nisaetus philippensis, syn Spizaetus Philippensis - Philippine Hawk-Eagle

  • Aigle des singes - Pithecophaga jefferyi - Philippine Eagle

  • Aigle des steppes - Aquila nipalensis - Steppe Eagle

  • Aigle d'Isidore - Oroaetus isidori, syn. Spizaetus isidori - Black-and-chestnut Eagle

  • Aigle fascié - Hieraaetus spilogaster, syn. Aquila spilogaster - African Hawk-Eagle

  • Aigle huppard - Lophaetus occipitalis - Long-crested Eagle

  • Aigle huppé - Nisaetus cirrhatus, Syn. Spizaetus cirrhatus - Crested Hawk-Eagle

  • Aigle ibérique - Aquila adalberti - Spanish Imperial Eagle

  • Aigle impérial - Aquila heliaca - Eastern Imperial Eagle

  • Aigle lancéolé - Aquila hastata - Indian Spotted Eagle

  • Aigle martial - Polemaetus bellicosus - Martial Eagle

  • Aigle montagnard - Nisaetus nipalensis, syn. Spizaetus nipalensis - Mountain Hawk-Eagle

  • Aigle nain - Hieraaetus morphnoides, syn. Aquila morphnoides - Little Eagle

  • Aigle noir - Ictinaetus malayensis - Black Eagle

  • Aigle noir et blanc - Spizaetus melanoleucus, syn. Spizastur melanoleucus - Black-and-white Hawk-Eagle

  • Aigle orné - Spizaetus ornatus - Ornate Hawk-Eagle

  • Aigle pomarin - Aquila pomarina - Lesser Spotted Eagle

  • Aigle ravisseur - Aquila rapax - Tawny Eagle

  • Aigle royal - Aquila chrysaetos - Golden Eagle

  • Aigle tyran - Spizaetus tyrannus - Black Hawk-Eagle

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MessageSujet: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 12:54

L'Aigle royal (Aquila chrysaetos) est une espèce d'oiseaux de la famille des Accipitridés. C'est un rapace brun foncé, avec un plumage plus brun-doré sur la tête et le cou. L'Aigle royal utilise son agilité, sa vitesse et ses serres extrêmement puissantes pour attraper ses proies : des lapins, des marmottes, des écureuils, et de grands mammifères comme les renards, les chats sauvages et domestiques, de jeunes chèvres de montagne, de jeunes bouquetins, et de jeunes cervidés. Il consomme aussi des charognes, si les proies sont rares, ainsi que des reptiles. Des oiseaux, dont des espèces de grande taille comme des cygnes ou des grues, des corbeaux et des goélands marins ont tous été notés comme proies potentielles.
L'Aigle royal défend un territoire pouvant atteindre 155 kilomètres carrés. Il est monogame et un couple peut rester ensemble pendant plusieurs années voire pour la vie. Ils nichent en altitude, dans les falaises, les arbres ou sur les structures humaines comme des poteaux téléphoniques. Les aigles royaux construisent des nids énormes auxquels ils peuvent revenir pendant plusieurs années. Les femelles pondent un à quatre œufs, et les deux parents les couvent pendant 40 à 45 jours. Souvent seul un ou deux jeunes survivent jusqu'à l'envol, à l'âge de trois mois environ. Ayant autrefois une répartition holarctique étendue, il a disparu de plusieurs des zones les plus densément peuplées. Bien que localement éteinte ou rare, l'espèce est encore assez commune en Eurasie, en Amérique du Nord et dans certaines régions d'Afrique. L'espèce connaît sa plus forte densité de nidification dans le sud du comté d'Alameda, en Californie.
La sous-espèce eurasienne est utilisée pour chasser et tuer les loups dans de nombreuses communautés indigènes, où l'oiseau est considéré avec grand mysticisme. Cet aigle est protégé dans plusieurs pays depuis les années 1970.
L'Aigle royal est un grand rapace marron foncé, aux larges ailes. Sa taille est variable : il mesure de 66 à 100 cm de longueur, et son envergure est généralement comprise entre 1,8 et 2,34 m. Chez la plus grande des sous-espècesA. c. daphanea, les mâles et les femelles pèsent respectivement 4,05 kg et 6,35 kg ; chez la plus petite, A. c. japonensis, ces valeurs sont respectivement 2,5 kg et 3,25 kg. La taille maximum est sujette à débat, le poids maximum classique pour une grosse femelle étant de 6,8 kg, et les plus grandes sous-espèces représentent les oiseaux les plus lourds du genre Aquila4. En captivité cependant on a enregistré des poids de 12,1 kg pour un aigle élevé pour la fauconnerie, et une envergure de 2,81 mètres. Si les deux sexes ont le même plumage, il existe un important dimorphisme sexuel au niveau des tailles, les femelles étant plus grandes que les mâles
En vol, ses grandes ailes et sa queue, aussi longue que les ailes sont larges, le caractérisent. Les ailes devenant un peu moins large près du corps, leur bord postérieur montre un profil en « S ». Il a un vol puissant, ponctué de planés ; de face le dièdre est un « V » aplati, mais le rapace peut également voler avec les ailes planes ou en cloche6. Il vole généralement à une vitesse de 45-50 km/h, mais peut aller jusqu'à 130 km/h. En piqué, sa vitesse peut avoisiner les 320 km/h
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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 12:59

[size=44]Vers une reproduction des aigles de Montbrison ?[/size]

-AA+A


Mardi 18 Avril 2023

Le couple d'aigles royaux qui évolue aux environs de la tête d'Aval (Les Vigneaux) rencontre depuis plus de 10 ans des difficultés à se reproduire. Même si l’aire choisie par les rapaces ce printemps paraît plus à l’abri des dérangements aériens, elle se situe dans le secteur d’escalade des « rois fainéants ». Pour donner une chance au couple de se reproduire (enfin !), nous demandons aux grimpeurs d’éviter ce secteur jusqu’au 30 juillet 2023.

[size=38]Des difficultés liées au choix de l’aire ?[/size]

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Fin juillet 2011 : un aiglon prend son envol sous la tête d’Aval. Thierry Maillet, technicien du patrimoine en Vallouise, raconte : « C’est la dernière année où le couple de Montbrison a niché. Depuis, la reproduction commence chaque année mais n’aboutit pas. » Y aurait-il un lien avec l’emplacement de l’aire choisie ? (les aigles entretiennent plusieurs aires et en changent régulièrement) Thierry explique : « L’aire qui a été choisie en 2011 est assez basse sous la tête d’Aval, alors les autres sont plus hautes, donc plus sujettes au survol par les parapentes et les planeurs qui passent beaucoup à cet endroit. Est-ce qu’il y a une corrélation entre l’échec des reproductions et ce dérangement  ? C’est une hypothèse mais on ne peut pas l’affirmer avec certitude. »
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[size=38]Un mâle peu impliqué[/size]

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Quelques années plus tard, de nouveaux éléments ont permis d’en savoir plus sur ces échecs à répétition. Dans le cadre des mesures compensatoires de la ligne Haute-Durance financées par RTE (Réseau de transport d'électricité), le mâle du couple d’aigles a été équipé en mars 2019 d’une balise GPS par les équipes du CNRS et du Parc national. Et les découvertes ne ne sont pas faites attendre… « En suivant les balises, on a vite constaté que le mâle n’était pas impliqué dans les reproductions, raconte Thierry. En 2019 et en 2020, les aigles ont commencé une reproduction, mais la femelle n’a jamais été relayée pour la couvaison. C’est peut-être dû au fait qu’il s’agissait d’un jeune mâle, qui avait seulement 2 ans et demi au moment du marquage. » Quoiqu’il en soit, le mâle est parti du territoire de Montbrison le 10 mai 2021, probablement chassé par sa partenaire. « Il a volé jusqu’au Queyras, précise Thierry, avant qu’on ne le perde de vue à la frontière italienne. »
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[size=38]Une reproduction 2023 plus favorable mais à protéger[/size]

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C’est donc un nouveau mâle qui officie désormais dans le couple de Montbrison. Espérons que ce renouvellement sera propice à la naissance d’aiglons ! Autre élément encourageant, l’aire choisie ce printemps paraît plus favorable. « Les aigles ont choisi une aire qu’on ne connaissait pas et qu’on a découvert la semaine dernière, explique Thierry. Elle est décalée par rapport aux survols, et donc un peu à l’abri je pense. » Petit bémol cependant : cette nouvelle aire est également située… à proximité immédiate du secteur d’escalade des « rois fainéants », juste au-dessus des sorties des voies des contreforts de gauche. Pour laisser le couple nicher en toute tranquillité, le Parc national demande donc aux grimpeurs d’éviter tout le secteur (en photo ci-dessous) jusqu’au 30 juillet. Des panneaux seront rapidement mis en place pour informer les pratiquants. Un grand merci d’avance aux grimpeurs pour leur aide !
Rapaces Toporoisfaineants
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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 13:12

[size=36]Le Bal des Oiseaux Fantômes[/size]
Autour des ruines du vieux château, des centaines d’oiseaux majestueux surgissent et vous frôlent de leurs ailes géantes !Le PUY DU FOU-
Au temps des châteaux forts, les souvenirs de la princesse Aliénor et de son amie d’enfance Eloïse reprennent vie et plus de 330 somptueux oiseaux reviennent habiter les vieilles ruines abandonnées depuis des siècles ! Les aigles, les faucons, les vautours, les milans, les chouettes et des dizaines d’autres rapaces dansent dans le ciel et plongent sur les bras des maîtres fauconniers qui orchestrent un ballet envoûtant. Tous ces oiseaux volent à quelques centimètres du public et les plumes de leurs ailes viendront certainement caresser le sommet de votre tête ! Préparez-vous à vivre un moment de grâce inoubliable !

Un ballet aérien unique au monde


La préparation du « Bal des Oiseaux Fantômes » a nécessité plus de trente années de travail intense pour permettre aujourd’hui de faire voler simultanément des centaines d’oiseaux en liberté lors du final majestueux de ce spectacle. Pour tenir la promesse d’un spectacle aussi puissant et émouvant, nos oiseaux, tels des sportifs de haut niveau, suivent une préparation méticuleuse depuis leur plus jeune âge. Ils sont suivis de manière quotidienne par notre équipe de 36 fauconniers et leur bien-être est notre priorité.

Les coulisses de la Fauconnerie

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Vous rêvez de découvrir les coulisses de ce spectacle ? Si vous séjournez dans l’un des hôtels de notre Cité Nocturne, vous pouvez découvrir les secrets de nos maîtres fauconniers en réservant votre « Voyage au Cœur de la Fauconnerie ». Vous y serez initiés à l’art de la fauconnerie, aux soins apportés quotidiennement aux rapaces du Puy du Fou et vous découvrirez les programmes de réintroduction dans la nature auxquels participe l’Académie de Fauconnerie du Puy du Fou.[/size]
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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 13:17

Milan:Milan est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains rapaces de la famille des Accipitridae. Ce sont des oiseaux de proie tout comme les aigles, les faucons et les vautours. Les milans sont classés dans deux grandes sous-familles : les Milvinae et les Elaninae.
Le milan noir et le milan royal vivent à l'état naturel en France, où ils ont le statut d'espèces protégées.
Le terme milan dérive du latin milvinus via l'ancien occitan. L'ancien terme français était escoufle, vraisemblablement issu du bas breton *skouvl1.
Il existe à Paris une rue des Écouffes dont le nom provient d'une enseigne représentant un milan, qui était l'emblème des prêteurs sur gages (« escoufle » était le nom communément donné aux prêteurs sur gages).

  • Le milan noir - Milvus migrans (Boddaert, 1783)

  • Le milan royal - Milvus milvus (Linnaeus, 1758)

  • Le milan à plastron - Hamirostra melanosternon

  • Le milan des chauves-souris - Macheiramphus alcinus

  • Le milan siffleur - Haliastur sphenurus

  • Le milan brun - Milvus lineatus (Gray, 1831)

  • Le milan du Mississippi – Ictinia mississippiensis (Wilson, 1811).

  • Le milan bleuâtre – Ictinia plumbea (J. F. Gmelin, 1788).

  • Le milan des marais — Rostrhamus sociabilis

  • Le milan diodon — Harpagus diodon

  • Le milan sacré — Haliastur indus

  • Le milan à long bec — Rostrhamus hamatus

  • Le milan à queue carrée — Lophoictinia isura

  • Le milan à queue fourchue — Elanoides forficatus

  • Le milan bec-en-croc — Chondrohierax uncinatus

  • Le milan bidenté — Harpagus bidentatus

  • Le milan de Cayenne — Leptodon cayanensis

  • Le milan de Forbes — Leptodon forbesi

  • Le Milan à bec jaune ou Milan d'Afrique - Milvus aegyptius

  • Rapaces 220px-Milvus_milvus_R%28ThKraft%29

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MessageSujet: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 14:16

LE MILAN ROYAL:-

Petite histoire

Jusqu’aux XVIe et XVIIe siècles, le milan royal faisait la voirie dans des villes comme Paris ou Londres. Louis XIII chassait en vol le milan royal à l’aide de faucons gerfauts dans la plaine Saint-Denis et relâchait ses prises par la fenêtre depuis le Louvre après avoir coupé les deux rectrices centrales (premier exemple de marquage !). D’où son nom de milan royal, parce que son vol était réservé à l’équipage royal. Ce devait être un oiseau extrêmement abondant avant l’invention du fusil !

Description

« Merveilleux voilier d’exploration, le milan royal cherche tout autre chose que la vitesse. Il flâne, plane et louvoie au dessus des terrains découverts, le gouvernail de la queue sans cesse en action ; les gauchissements souples des ailes, au besoin quelques battements légers et nonchalants, guident ses évolutions. » Paul Géroudet
Envergure : 145 à 165 cm.
Longueur : 59 à 66 cm.
Poids : 800 g à 1 050 g pour le mâle et 950 g à 1 300 g pour la femelle.
Dimorphisme sexuel : Il existe un léger dimorphisme de taille chez les adultes, les ailes du mâle mesurent 475 à 500 mm tandis que celles de la femelle sont plus grandes, de 475 à 530 mm.
Voix : Plutôt silencieux, il peut faire entendre des sortes de miaulements et des cris aigus « hi hi hi ».Cliquer ici pour entendre son cri d’appel.son extrait des CD "Tous les oiseaux d'Europe" avec l’aimable autorisation de Sittelle.
Durée de vie : Record de 26 ans pour une femelle.
Habitat : Le milan royal se rencontre dans les milieux ouverts, souvent agricoles.
Reproduction : 2 à 3 œufs en moyenne, pondus en mars-avril, vont être couvés pendant 35 à 40 jours. Les jeunes, élevés pendant deux mois, attendront environ l’âge de 3 ans avant de commencer à se reproduire à leur tour.
Mue : Elle commence en avril-mai par les rémiges primaires pour se terminer en septembre par les pennes de la queue juste avant le départ en migration. Les juvéniles commencent à muer avec les plumes du corps dès leur premier automne mais le remplacement des plumes de vol ne débute pas avant le printemps suivant.
Alimentation : C’est un rapace particulièrement opportuniste et très charognard.
Identification : Le milan royal est un rapace très facile à identifier, entre autres grâce à sa longue queue rousse triangulaire, profondément échancrée, typique de l’espèce. La tête est blanchâtre et le plumage brun rouge dessus et roux rayé de brun dessous. Les ailes sont tricolores dessus et on peut observer au-dessous deux fenêtres blanches, situées au niveau des poignets, également caractéristiques du milan royal. Les jeunes oiseaux sont faciles à reconnaître dans les premiers mois suivant leur envol : l’ensemble du plumage est nettement plus pâle, les couvertures sus-alaires sont terminées par une petite frange blanche et l’iris est sombre.
 

Biologie et écologie

Habitat

Le milan royal est typiquement une espèce des zones agricoles ouvertes associant l'élevage extensif et la polyculture. Les surfaces en herbage (pâtures, prairies) sont généralement majoritaires. Il n'habite pas les paysages très boisés dont les massifs forestiers trop proches les uns des autres ne correspondent pas du tout à son mode de chasse et d'alimentation. De même, la proximité des zones humides seules ne suffit pas à l'établissement de couples nicheurs. En France, les paysages vallonnés qui constituent le piémont des massifs montagneux lui conviennent parfaitement. Le milan royal niche des plaines jusqu’aux étages collinéen et montagnard (jusqu’à 1 400 mètres). Toutefois il franchit régulièrement cette limite pour chercher sa nourriture.

Reproduction

L’installation

Construction du nid
Dès son arrivée, entre quelques manifestations territoriales, le couple s’affaire à la construction du nid. Ceci tend à prouver que le couple arrive déjà formé sur le site de nidification. Les couples qui ne reprennent pas le nid de l’année précédente en construisent un nouveau en utilisant la base d’un vieux nid de corneille noire ou de buse variable. Le nid, constitué de branches et brindilles, est bien souvent garni de papiers, plastiques et chiffons. Peu de temps avant la ponte, de la laine de mouton est déposée dans le nid et forme une petite cuvette destinée à recevoir les œufs. C’est essentiellement le mâle qui va chercher les matériaux dans un rayon de 70 à 100 mètres autour du nid. Des matériaux peuvent encore être apportés au cours de l’incubation et de l’élevage des jeunes.

L’aire

Support et emplacement du nid
Le nid est habituellement construit dans la fourche principale ou secondaire d’un grand arbre. Localement, dans certaines îles méditerranéennes (Baléares, Cap Vert), les oiseaux nichent dans les rochers ou falaises. Ce fait n'a pas été noté en Corse. Le nid doit être facile d’accès, aussi la majorité des nids se situe à moins de 100 mètres de la lisière et bien souvent les nids sont situés à flanc de coteau. Le milan niche également dans les haies avec de gros arbres et, dans certains cas, sur des arbres isolés. Enfin, il convient d'ajouter que l'espèce peut s'habituer à une certaine fréquentation humaine à proximité du nid et il lui arrive de nicher près des habitations, chemins ou routes.

Migration et hivernage

Migration

Le milan royal est un migrateur partiel. Les populations les plus nordiques et les plus continentales traversent l’Europe, du nord-est au sud-ouest, pour aller hiverner en Espagne, en France et plus rarement en Afrique du Nord. Les populations les plus méridionales sont majoritairement sédentaires. Pour ce planeur, les heures chaudes de fin de matinée et début d'après-midi sont prépondérantes pour la migration. Il migre plutôt en solitaire ou en petit groupe.
Migration d’automne : en route pour les quartiers d’hiver
La migration postnuptiale du milan royal commence dès le début du mois d'août et se prolonge jusqu'en novembre. Le pic du passage est enregistré au mois d'octobre.
En France, la population nicheuse est estimée entre 2 340 et 3 020 couples (Enquête LPO/CNRS, 2008) soit près de 12 % de la population mondiale ! Plus de 10 000 individus hivernent également sur notre territoire, principalement dans les Pyrénées et le Massif central. Notre pays est survolé par les importantes populations continentales et nordiques lors des migrations printanière et automnale.
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MessageSujet: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 14:41

Milan des marais

Rostrhamus sociabilis - Snail Kite


Description identification


Rapaces Milan.des.marais.frpe.1p
♂ adulte
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Rapaces Milan.des.marais.pava.3p[/size]
♀ adulte
[size]
Chez le mâle adulte, la tête entière, le dos, les ailes, la poitrine, l'abdomen, les flancs et les cuisses forment un ensemble gris-ardoise ou ardoise foncé virant presque au noir sur les rémiges et sur les rectrices. Les couvertures supérieures sont légèrement nuancées de gris brunâtre. Les sus-caudales, les sous-caudales et la base de la queue sont blanchâtres. L'extrémité des rectrices est blanche, précédée par une large bande subterminale gris foncé. L'iris est carmin. Les lores et la pointe extérieure des sourcils varient du rouge éclatant au jaune selon les périodes de l'année. La cire, la bouche et les commissures varient également du rouge écarlate à l'orange-abricot selon qu'on est en période nuptiale ou non. Le reste du bec est noir. Les tarses et les pieds sont orange-abricot. Chez la femelle, le plumage est majoritairement gris-noir, avec une zone noire sur la nuque, le capuchon, les côtés de la tête et du cou. Une ligne chamois clair surmonte l'œil. La gorge et la poitrine sont striées de chamois pâle. Les plumes du milieu de l'abdomen et des couvertures supérieures ont une bordure roussâtre. Les sus-caudales, les sous-caudales et les rectrices sont semblables à celles du mâle. Le dessous des ailes est fortement taché de roux et de noir. Les cuisses sont roux éclatant avec des barres sombres. Les iris sont orange. La peau nue faciale, la cire, les tarses et les pieds varient du jaune à l'orange selon les saisons.
Les subadultes ont des parties inférieures liserées ou tachées de brun. Ils n'acquièrent leur plumage adulte définitif que vers l'âge de trois ou quatre ans. Les juvéniles ne sont pas différentiables par sexes. Ils ressemblent étroitement à la femelle adulte mais ils sont plus sombres dessus et fortement barrés ou rayés de roux en dessous. L'iris est plus brunâtre. La peau faciale, les tarses et les pieds sont plus jaunâtres.

Les milans des marais fréquentent principalement les marais, les lacs, les grandes étendues aquatiques où ils sont susceptibles de trouver ce qui constitue leur source principale de nourriture : les escargots du genre Pomacea.

Ces habitats peuvent être caractérisées comme des grandes étendues permanentes d'eau douce qui dépassent rarement un mètre de profondeur, avec des perchoirs et des sites de nidification constitués par des petits arbustes et des arbres dont la base baigne dans l'eau. Les houx, les saules, les arbres à suifs (myrica cerifera) et les bois-bouton forment les essences les plus répandues. En Floride, les zones de roseaux et de scirpes avoisinants sont également visitées.
Les milans des marais sont des oiseaux à la fois grégaires et nomadiques. Pendant les périodes de sècheresse, ils doivent en effet quitter leur aire de nidification pour trouver des habitats plus appropriés à leur mode de vie aquatique. Les non-nicheurs ont tendance à former des bandes qui parcourent parfois des distances considérables entre leurs dortoirs et leurs lieux de nourrissage. Chez ce rapace, la période nuptiale est très intense et elle est marquée par de nombreuses parades au cours desquelles les oiseaux accomplissent des acrobaties aériennes.
Rapaces Milan.des.marais.defa.1p.300.w
[/size]
[size][size]
Les mâles effectuent des courtes montées et des descentes dans les airs en battant doucement des ailes. Suite à cela, les femelles invitent leur partenaire à leur faire des offrandes de nourriture ou de matériaux servant à la construction du nid.

Il est peu vraisemblable que des liens conjugaux soient maintenus en dehors de la période de nidification, car les mouvements nomadiques sont très nombreux et incitent peu à la vie maritale. Pendant la reproduction, l'union entre les deux partenaires n'est pas très forte. A cela, une raison très précise : en Floride, la saison de nidification est très longue (5 mois) et elle permet aux individus de mener à terme 3 ou 4 couvées s'ils rompent les liens conjugaux après l'éclosion des œufs et cherchent un nouveau partenaire. Par contre, s'ils conservent le même partenaire et s'occupent activement du nourrissage de la couvée, ils ne peuvent plus réaliser que deux nichées dans la saison. Dans 75% des cas, le nid est déserté par un des deux parents, la plupart du temps lorsque les oisillons atteignent l'âge de 3 semaines. Celui qui reste continue sans problème l'élevage des jeunes.

Les milans des marais ne sont pas très territoriaux. Pendant la période de nidification, ils défendent une petite zone d'influence qui varie de 4 à 30 mètres tout autour du nid. Bien que cette espèce soit parfois en concurrence avec les courlans brun ou les quiscales des marais pour l'acquisition de nourriture et plus particulièrement d'escargots, elle défend rarement un territoire de nourrissage. Toutefois, lorsqu'un territoire recèle une abondance de ressources, les milans des marais entreprennent de le protéger.
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Alimentationmode et régime

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Rapaces Milan.des.marais.syur.2p.209.w[/size]
♂ adulte
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Le milan des marais figure parmi les rapaces qui possèdent un des régimes les plus spécifiques d'Amérique du Nord.
Rapaces Milan.des.marais.syur.1p.210.w[/size][/size]
♂ adulte
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En effet, dans cette partie de son aire de distribution, son menu est constitué presque exclusivement d'ampulaires ou d'escargots du genre Pomacéa. En Colombie, il consomme des plus petits gastéropodes du genre Marisa mais il éprouve quelques difficultés à les extraire de leur coquille. Les milans des marais ingurgitent également parfois des tortues d'eau douce et occasionnellement des petits mammifères en période de sècheresse. Toutefois, même en Amérique du Sud, les mollusques aquatiques forment la grande majorité de la diète. Ces derniers sont toujours capturés de la même façon : l'oiseau effectue un vol stationnaire au-dessus du marécage puis plonge les serres en avant pour attraper l'escargot qui est collé à une tige. Une immersion du corps n'est pas nécessaire car le gastéropode n'est jamais situé à plus d'une quinzaine de centimètres en dessous de la surface. Il regagne ensuite son perchoir pour le dévorer. Il fixe la coquille avec une patte et en extrait le mollusque grâce à son bec pointu.
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Reproduction nidification

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Rapaces Milan.des.marais.defa.3p.300.w[/size]
♀ adulte
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Les milans des marais bâtissent leur nid dans la végétation boisée qui surplombent le marais. C'est une construction assez plate et volumineuse et, bien qu'elle soit d'assez grande taille, sa structure est lâche et plutôt fragile, ce qui entraîne fréquemment sa destruction et le perte de nombreux œufs. Elle est située entre 2 mètres 50 et 9 mètres au-dessus de la surface de l'eau. En Floride, la saison de nidification se déroule de février à juin. Les derniers nids sont construits 80 jours avant le début de la saison des pluies. En pleine période d'incubation, des matériaux verts sont rajoutés pour garnir le fond du nid : ils servent sans doute à en réguler l'humidité et la température.
Rapaces Milan.des.marais.frle.2p.300.w[/size][/size]
♀ subadulte
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Bien que les milans des marais reviennent souvent nicher au même endroit chaque année, ils construisent presque toujours un nouveau nid à chaque tentative. Les travaux d'édification durent entre 4 et 18 jours et sont assurés principalement par le mâle. La femelle se charge des finitions.

Les milans des marais pondent généralement 3 œufs, chacun étant déposé avec 2 jours d'écart. Ces derniers peuvent être blancs, bruns ou tachetés et ils sont couvés à tour de rôle par les deux partenaires pendant 27 ou 28 jours. Les oisillons restent au nid de 23 à 30 jours après l'éclosion et reçoivent l'assistance de leurs deux parents. Après l'envol, ils restent dépendants pour la nourriture jusqu'à ce qu'ils aient atteint environ l'âge de 11 semaines. La mortalité chez les jeunes rapaces est relativement élevée. Les principales raisons sont, dans l'ordre d'importance, les défauts de structure du nid, la prédation par les couleuvres ratières (Elaphe obsoleta) et les conditions climatiques exceptionnelles.[/size]
Les milans des marais sont endémiques du continent américain. En Amérique du Nord, on ne les trouve plus qu'en Floride où leur présence est limitée à certaines régions des Everglades. Ils sont également présents à Cuba, au Mexique et en Amérique Centrale. L'aire de distribution se poursuit en Amérique du Sud, à partir de la Colombie jusqu'au nord de l'Argentine. Sur ce vaste territoire, trois sous- espèces sont officiellement reconnues : R.s. plumbeus (Everglades, Cuba et île des Pins) - R.s. major (est du Mexique et Petén, au Guatemala) - R.s. sociabilis, la race nominale (Honduras, Nicaragua, Panama et Amérique du Sud jusqu'en Argentine, excepté les reliefs du Guyana et le plateau brésilien).
En Amérique du Nord mais également ailleurs, le milan des marais est considéré comme menacé a cause de la détérioration de son habitat. Le drainage des terres humides a diminué singulièrement la surface habitable de cet oiseau. Dans les marécages qui subsistent, la prolifération de hyacinthes d'eau (Eichornia crassipes) formant une épaisse couche à la surface de l'eau a rendu l'accès plus difficile à la nourriture. Les pesticides et les produits toxiques constituent d'autres formes de danger. Classée comme en danger depuis 1967, l'espèce bénéficie de mesures de protections.[/size]
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MessageSujet: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 14:49

[size=39]Vautours du Verdon-[/size]

Partez à la découverte des Vautours du Verdon-Au détour d'une balade dans le Verdon, vous découvrez de grandes silhouettes tournoyer au dessus de vos têtes ? Ce sont certainement des vautours planant à la recherche de vents favorables pour se déplacer et rechercher leur nourriture. Ces rapaces se nourrissent exclusivement d'animaux morts et jouent un rôle important d'éboueurs de la nature. Victimes de leur mauvaise image, ces géants des airs avaient disparu de Haute-Provence au XIXe siècle.

Les partenaires d'une réintroduction réussie

Depuis 1999, les vautours volent à nouveau au-dessus des gorges du Verdon grâce à des ornithologues passionnés de l'association "Vautours en Haute-Provence" et de la LPO PACA, avec le soutien de l'ONF, du PNR du Verdon et de la Fondation pour la Conservation du Vautour moine.

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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 15:02

[size=33]Vautour fauve-Rapace de grande taille, il a une petite tête claire assez bien visible en vol, de longues ailes très larges aux rémiges nettement digitées, lui donnant une envergure de plus de deux mètres (2,4 à 2,8 m). Le dessus du corps est brun-gris jaunâtre, de nuance variable et le dessous est brun roussâtre à jaunâtre. La cire est grise, les pattes gris-bleu et l’iris se décline du brun clair au jaune suivant l'âge. Les adultes ont un duvet blanchâtre court au niveau de la tête, deux taches de peau nue et bleue à la base antérieure du cou, de part et d’autre du jabot. Le dimorphisme sexuel est très faible, voire inexistant. Des différences morphologiques ont été avancées au niveau de la forme de la tête, critères cependant très difficilement distinguables sur le terrain [/size]
Les juvéniles présentent une collerette de plumes brunes lancéolées, un plumage globalement brun et des yeux brun foncé. Avec l’âge, un éclaircissement progressif de ces teintes se produit, dès la deuxième année pour l’œil et le plumage, à partir de trois ans pour la collerette qui devient également duveteuse.
L’essentiel de la mue se déroule de juin à septembre, bien que la perte des rémiges primaires puisse s’observer tout au long de l’année et des individus peuvent présenter une mue des couvertures de début avril à fin novembre

Répartition géographique

Parmi les espèces de Gyps, le vautour fauve G. fulvus est le vautour le plus répandu à travers l'Europe, l'Asie et l'Afrique, avec une distribution des populations reproductives s'étendant du Kazakhstan et du Népal en passant par le sud de l'Europe via le Caucase .
L'espèce est maintenant considérée comme éteinte en tant qu'espèce reproductrice en Afrique du Nord. Cependant, des juvéniles nomades ou des adultes migrateurs hivernants y sont parfois observés.
En Europe, l'Espagne détient plus de 95% de la population totale et, en termes globaux, 75% des vautours fauves du monde .Les autres colonies reproductrices européennes se trouvent dans la péninsule des Balkans, ainsi qu’en France, en Italie, au Portugal, en Turquie, en Arménie et dans les îles méditerranéennes de Sardaigne, Crète, Naxos et Chypre .Par le passé, l’aire de répartition du Vautour fauve était beaucoup plus étendue qu’aujourd’hui. L’aire supposée recouvrait toute l’Europe du Sud depuis la côte Atlantique jusqu’à l’Himalaya de façon continue. Elle incluait probablement aussi des territoires en Afrique du Nord. Elle s’est considérablement réduite au 19e et 20e siècle du fait de la persécution des oiseaux et de la mutation des pratiques d’élevage, notamment en France où dans les années 50, il ne subsistait plus que quelques individus nicheurs dans les Pyrénées occidentales .Sur le territoire français, l’espèce a pu être sauvée grâce à l’application de l’arrêté ministériel du 24/01/1972 (interdiction de la chasse aux rapaces diurnes) et à la création de la RNN d’Ossau en 1974 (protection d’une des dernières colonies connues sur l’hexagone), actions fortes qui ont été accompagnées d’une surveillance renforcée de la part de la police de l’environnement (ONCFS/PN des Pyrénées) et d’importantes campagnes de sensibilisation animées par le monde associatif (FIR, SAIAK...). Ces actions ont permis une stabilisation, puis un développement important des colonies dans les Pyrénées. Les programmes de réintroduction menés avec succès dans les Grands Causses, le Diois, les Baronnies provençales et le Verdon ont par ailleurs permis la restauration d’anciens corridors d’échange entre populations d’Europe occidentale et orientale. Aujourd’hui, la quasi-totalité des massifs à vocation pastorale du sud de la France (Alpes, Grands Causses, Pyrénées) sont fréquentés par l’espèce, au moins saisonnièrement. Nous pouvons estimer à  ~3 000 le nombre de couples nicheurs en 2021 grâce à l'augmentation des populations pyrénéenne (1 254 couples reproducteurs comptabilisés lors du recensement quinquennal en 2019), caussenarde (820 couples reproducteurs) et aux populations des Préalpes (~700 couples reproducteurs) -Pour leur vol, ces grands planeurs profitent des courants d’air ascendants. C’est pourquoi ils s’installent dans des escarpements rocheux, de préférence dans la zone basse des montagnes, au voisinage des larges vallées, de hauts-plateaux, de causses et des plaines. Les parois des rochers doivent présenter des corniches, des failles ou des cavités offrant quiétude, sécurité à l’égard des prédateurs terrestres, ainsi que des accès dégagés pour les décollages et atterrissages. Il installe son nid sur les falaises, surtout calcaires.
La présence de sites rupestres favorables (falaises de plus de 50 m de haut), la proximité d’autres colonies et la disponibilité de la ressource alimentaire sont autant de facteurs qui vont conditionner la présence à long terme de l’espèce. Toutefois, la prospection alimentaire peut l’amener à s’éloigner des colonies , ponctuellement ou de façon saisonnière (dortoirs de piémont ou d’estives pour les oiseaux non reproducteurs, notamment immatures)-Les paramètres les plus à même de caractériser l’évolution des populations de Vautour fauve sont l’effectif reproducteur (nombre de couples formés pour la reproduction) et le succès de reproduction (nombre de jeunes à l’envol par couple pondeur). En France, ces indicateurs sont relevés annuellement sur un échantillon de colonies, les Grands Causses constituant à ce jour la population la mieux suivie et une référence tant au niveau national qu’international -
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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 15:07

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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeJeu 20 Avr 2023 - 16:24

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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeSam 29 Avr 2023 - 16:45

Hiboux du genre Bubo
Le genre Bubo inclue des hiboux plus grands. Ils sont distribués en Asie, en Europe et en Amérique, où ils se distinguent pour la diversité de leur apparence. Malgré tout ça, les hiboux présentent un plumage tacheté avec des zones blanches et certaines possèdent de longues "oreilles".
Les espèces de hibou appartenant au genre Bubo sont les suivantes :
  • Bubo cinerascens.

  • Bubo flavipes.

  • Bubo magellanicus.

  • Bubo philippensis.

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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeSam 29 Avr 2023 - 16:50

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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeSam 29 Avr 2023 - 16:55

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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeSam 29 Avr 2023 - 17:13

QUEL HIBOU VIT DANS UN CACTUS ?
Les hiboux du désert qui vivent dans des conditions arides n'ont pas le luxe d'avoir des forêts remplies de grands arbres. Cependant, il existe de nombreux cactus qui remplissent la même fonction. Ces petits oiseaux sont parfois aperçus en train de jeter un coup d'œil dans les recoins les plus intimes des cactus. Alors que l'extérieur du cactus est piquant, l'intérieur des plantes a des côtes solides et une chair souple. Les hiboux et autres oiseaux du désert peuvent vivre dans de petits coins sans être blessés par des aiguilles piquantes.
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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeDim 30 Avr 2023 - 8:51

coucou Dédé, jolie photo mais elle n'est pas prise dans le désert[img]Rapaces 42[/img] ?
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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeLun 8 Mai 2023 - 14:13

Le Pygargue empereur ou Pygargue de Steller (Haliaeetus pelagicus) est une espèce asiatique de rapaces appartenant à la famille des Accipitridae.
Rapaces Pygarg10
D'après Alan P. Peterson, il existe deux sous-espèces :
  • Haliaeetus pelagicus niger (Heude, 1887) ;

  • Haliaeetus pelagicus pelagicus (Pallas, 1811).

  • Le pygargue empereur est l'un des plus grands rapaces connus, avec la harpie féroce : il pèse 8 kg en moyenne.
    Piscivore, il mange principalement du saumon, mais la force de ses pattes et de son bec lui permet de tuer des proies comme un renard polaire ou un petit phoque.
    Il se rencontre sur les côtes de la mer de Béring et peut vivre jusqu'à 50 ans. Il migre pour l'hiver dans des lieux plus hospitaliers. Sa longévité dépend de son milieu de vie, de son sexe, ou encore de sa taille.

  • Les pygargues de Steller ont en général un petit, éclos après une incubation de 38 à 45 jours. Contrairement au pygargue à tête blanche, la parade nuptiale n'est pas spectaculaire. Les couples se forment dès 4 ou 5 ans et restent fidèles toute leur vie.

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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeLun 8 Mai 2023 - 14:19

Par ici l'infoPublié le 16 juillet 2021

Alors que plusieurs Québécois prendront la route de la Gaspésie durant les vacances, l'ornithologue Serge Beaudette les invite à profiter de l'occasion pour admirer un visiteur inattendu.

Depuis quelques jours, un Pygargue empereur peut être aperçu dans cette région du Québec.

Il s’agit de l’un des plus grands oiseaux de proie au monde observé pour la première fois en Amérique au cours des derniers mois.

Citation :
[size=16]« Même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais osé penser que je pourrais voir un tel oiseau ici! »
— Une citation de  Serge Beaudette, ornithologue et conférencier[/size]

Sa présence a aussi été remarquée en Alaska et au Nouveau-Brunswick. Les populations sont principalement établies au Japon, en Russie et au nord de la Chine.
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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeVen 12 Mai 2023 - 11:03

Bonjour toutes et tous,un bon vendredi-Aujourd'hui un autre rapace-
Caracara huppé
Le Caracara huppé ou Caracara à crête (Caracara plancus) est une espèce de rapaces de grande taille de la famille des falconidés, qui réside dans toute l'Amérique du Sud et centrale.

Il a une longueur totale de 49 à 64 cm et une envergure de 120 cm, pour un poids autour d'1 kg ; les individus vivant plus au sud seraient potentiellement plus grands que ceux vivant vers l'équateur. Le capuchon, le ventre, les cuisses, la plus grande partie des ailes et l'extrémité de la queue sont de couleur marron foncé, les oreilles, la gorge et la nuque sont blanchâtres, la poitrine, le cou, le dos, le dessus de la queue, le crissum et la partie basse de la queue sont blanchâtres, rayés de brun foncé. En vol, les plumes les plus externes des ailes forment une grande tache blanche remarquable comme chez les autres espèces de caracaras. Ses pattes sont de couleur jaune, et les pourtours de son bec et le dessous des yeux sont dépourvus de plumes, avec une couleur variant du jaune au rouge-orange. Le bec est couleur bleu ciel.

On le trouve dans toute l'Amérique du Sud et centrale, depuis la Terre de Feu, dans le parc national Tierra del Fuego et la réserve naturelle de l'île des États, jusque au nord du Mexique. Une population de 500 couples vit sur les îles Malouines.

En Amérique du Nord, on le trouve dans certains États américains; assez commun au Texas, rare et localisé en Arizona et très localisé en Floride. On le trouve également sur plusieurs îles des Caraïbes, incluant notamment Cuba et les îles proches de la côte sudaméricaine. On peut très exceptionnellement l'observer plus au nord, jusqu'au Canada.

La période de reproduction se situe au printemps et à l'été dans la partie sud de son aire de répartition, mais le calendrier est moins strict dans les régions plus chaudes.


Le caracara huppé est une espèce opportuniste, il se nourrit majoritairement d'arthropodes, notamment des coléoptères et des ténébrionidés, et de mammifères, en particulier des carcasses de moutons ainsi que des lagomorphes et des rongeurs. Son régime change selon les saisons, avec une majorité d'arthropodes au printemps et en été, et de plus gros animaux en automne et hiver. Il passe une bonne partie de son temps au sol à la recherche de proies, ou en vol à la recherche de carcasses.



Il est également capable de consommer des fruits comme le péqui, participant à la dissémination de ses graines.

Il est dominant par rapport à l'Urubu noir et à l'Urubu à tête rouge pour les carcasses. Il est généralement solitaire, mais plusieurs individus peuvent se regrouper sur une grande source de produits alimentaires (par exemple, les décharges) ; il n'est pas rare que plusieurs caracaras soient en compétition pour une même carcasse.

Merci de votre attention,bonne journée,et si vous trouvez le récit un peu long,j'ais pourtant résumé au maximum-Au plaisir-

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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeSam 13 Mai 2023 - 10:04

coucou Dédé, le voilà le coquin[img]Rapaces Caraca10[/img]
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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeSam 13 Mai 2023 - 11:59

Bonjour Mimi et merci pour avoir aimé le sujet,Bonjour Clairette et merci pour la photo,effectivement c'est bien lui le coquin,mdr,je vous souhaite bon week-end et vous embrasse,prenez soin de vous,je vais être absent qques temps sur le forum,car je vais devoir partir qques temps,hélas pas pour des vacances mais pour un événement malheureux-Bisous-En attendant je vous offre le vol de l'aigle royal-
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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitimeSam 13 Mai 2023 - 13:16

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MessageSujet: Re: Rapaces   Rapaces Icon_minitime

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