L'Aigle royal (Aquila chrysaetos) est une espèce d'oiseaux de la famille des Accipitridés. C'est un rapace brun foncé, avec un plumage plus brun-doré sur la tête et le cou. L'Aigle royal utilise son agilité, sa vitesse et ses serres extrêmement puissantes pour attraper ses proies : des lapins, des marmottes, des écureuils, et de grands mammifères comme les renards, les chats sauvages et domestiques, de jeunes chèvres de montagne, de jeunes bouquetins, et de jeunes cervidés. Il consomme aussi des charognes, si les proies sont rares, ainsi que des reptiles. Des oiseaux, dont des espèces de grande taille comme des cygnes ou des grues, des corbeaux et des goélands marins ont tous été notés comme proies potentielles. L'Aigle royal défend un territoire pouvant atteindre 155 kilomètres carrés. Il est monogame et un couple peut rester ensemble pendant plusieurs années voire pour la vie. Ils nichent en altitude, dans les falaises, les arbres ou sur les structures humaines comme des poteaux téléphoniques. Les aigles royaux construisent des nids énormes auxquels ils peuvent revenir pendant plusieurs années. Les femelles pondent un à quatre œufs, et les deux parents les couvent pendant 40 à 45 jours. Souvent seul un ou deux jeunes survivent jusqu'à l'envol, à l'âge de trois mois environ. Ayant autrefois une répartition holarctique étendue, il a disparu de plusieurs des zones les plus densément peuplées. Bien que localement éteinte ou rare, l'espèce est encore assez commune en Eurasie, en Amérique du Nord et dans certaines régions d'Afrique. L'espèce connaît sa plus forte densité de nidification dans le sud du comté d'Alameda, en Californie. La sous-espèce eurasienne est utilisée pour chasser et tuer les loups dans de nombreuses communautés indigènes, où l'oiseau est considéré avec grand mysticisme. Cet aigle est protégé dans plusieurs pays depuis les années 1970. L'Aigle royal est un grand rapace marron foncé, aux larges ailes. Sa taille est variable : il mesure de 66 à 100 cm de longueur, et son envergure est généralement comprise entre 1,8 et 2,34 m. Chez la plus grande des sous-espèces, A. c. daphanea, les mâles et les femelles pèsent respectivement 4,05 kg et 6,35 kg ; chez la plus petite, A. c. japonensis, ces valeurs sont respectivement 2,5 kg et 3,25 kg. La taille maximum est sujette à débat, le poids maximum classique pour une grosse femelle étant de 6,8 kg, et les plus grandes sous-espèces représentent les oiseaux les plus lourds du genre Aquila4. En captivité cependant on a enregistré des poids de 12,1 kg pour un aigle élevé pour la fauconnerie, et une envergure de 2,81 mètres. Si les deux sexes ont le même plumage, il existe un important dimorphisme sexuel au niveau des tailles, les femelles étant plus grandes que les mâles En vol, ses grandes ailes et sa queue, aussi longue que les ailes sont larges, le caractérisent. Les ailes devenant un peu moins large près du corps, leur bord postérieur montre un profil en « S ». Il a un vol puissant, ponctué de planés ; de face le dièdre est un « V » aplati, mais le rapace peut également voler avec les ailes planes ou en cloche6. Il vole généralement à une vitesse de 45-50km/h, mais peut aller jusqu'à 130km/h. En piqué, sa vitesse peut avoisiner les 320km/h
Dédé Membre
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Sujet: Re: Rapaces Jeu 20 Avr 2023 - 12:59
[size=44]Vers une reproduction des aigles de Montbrison ?[/size]
-AA+A
Mardi 18 Avril 2023
Le couple d'aigles royaux qui évolue aux environs de la tête d'Aval (Les Vigneaux) rencontre depuis plus de 10 ans des difficultés à se reproduire. Même si l’aire choisie par les rapaces ce printemps paraît plus à l’abri des dérangements aériens, elle se situe dans le secteur d’escalade des « rois fainéants ». Pour donner une chance au couple de se reproduire (enfin !), nous demandons aux grimpeurs d’éviter ce secteur jusqu’au 30 juillet 2023.
[size=38]Des difficultés liées au choix de l’aire ?[/size]
[size][size] Fin juillet 2011 : un aiglon prend son envol sous la tête d’Aval. Thierry Maillet, technicien du patrimoine en Vallouise, raconte : « C’est la dernière année où le couple de Montbrison a niché. Depuis, la reproduction commence chaque année mais n’aboutit pas. » Y aurait-il un lien avec l’emplacement de l’aire choisie ? (les aigles entretiennent plusieurs aires et en changent régulièrement) Thierry explique : « L’aire qui a été choisie en 2011 est assez basse sous la tête d’Aval, alors les autres sont plus hautes, donc plus sujettes au survol par les parapentes et les planeurs qui passent beaucoup à cet endroit. Est-ce qu’il y a une corrélation entre l’échec des reproductions et ce dérangement ? C’est une hypothèse mais on ne peut pas l’affirmer avec certitude. » [/size][/size]
[size=38]Un mâle peu impliqué[/size]
[size][size] Quelques années plus tard, de nouveaux éléments ont permis d’en savoir plus sur ces échecs à répétition. Dans le cadre des mesures compensatoires de la ligne Haute-Durance financées par RTE (Réseau de transport d'électricité), le mâle du couple d’aigles a été équipé en mars 2019 d’une balise GPS par les équipes du CNRS et du Parc national. Et les découvertes ne ne sont pas faites attendre… « En suivant les balises, on a vite constaté que le mâle n’était pas impliqué dans les reproductions, raconte Thierry. En 2019 et en 2020, les aigles ont commencé une reproduction, mais la femelle n’a jamais été relayée pour la couvaison. C’est peut-être dû au fait qu’il s’agissait d’un jeune mâle, qui avait seulement 2 ans et demi au moment du marquage. » Quoiqu’il en soit, le mâle est parti du territoire de Montbrison le 10 mai 2021, probablement chassé par sa partenaire. « Il a volé jusqu’au Queyras, précise Thierry, avant qu’on ne le perde de vue à la frontière italienne. » [/size][/size]
[size=38]Une reproduction 2023 plus favorable mais à protéger[/size]
[size][size] C’est donc un nouveau mâle qui officie désormais dans le couple de Montbrison. Espérons que ce renouvellement sera propice à la naissance d’aiglons ! Autre élément encourageant, l’aire choisie ce printemps paraît plus favorable. « Les aigles ont choisi une aire qu’on ne connaissait pas et qu’on a découvert la semaine dernière, explique Thierry. Elle est décalée par rapport aux survols, et donc un peu à l’abri je pense. » Petit bémol cependant : cette nouvelle aire est également située… à proximité immédiate du secteur d’escalade des « rois fainéants », juste au-dessus des sorties des voies des contreforts de gauche. Pour laisser le couple nicher en toute tranquillité, le Parc national demande donc aux grimpeurs d’éviter tout le secteur (en photo ci-dessous) jusqu’au 30 juillet. Des panneaux seront rapidement mis en place pour informer les pratiquants. Un grand merci d’avance aux grimpeurs pour leur aide ! [/size] [/size]
Dédé Membre
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Sujet: Re: Rapaces Jeu 20 Avr 2023 - 13:12
[size=36]Le Bal des Oiseaux Fantômes[/size] Autour des ruines du vieux château, des centaines d’oiseaux majestueux surgissent et vous frôlent de leurs ailes géantes !Le PUY DU FOU- Au temps des châteaux forts, les souvenirs de la princesse Aliénor et de son amie d’enfance Eloïse reprennent vie et plus de 330 somptueux oiseaux reviennent habiter les vieilles ruines abandonnées depuis des siècles ! Les aigles, les faucons, les vautours, les milans, les chouettes et des dizaines d’autres rapaces dansent dans le ciel et plongent sur les bras des maîtres fauconniers qui orchestrent un ballet envoûtant. Tous ces oiseaux volent à quelques centimètres du public et les plumes de leurs ailes viendront certainement caresser le sommet de votre tête ! Préparez-vous à vivre un moment de grâce inoubliable !
Un ballet aérien unique au monde
La préparation du « Bal des Oiseaux Fantômes » a nécessité plus de trente années de travail intense pour permettre aujourd’hui de faire voler simultanément des centaines d’oiseaux en liberté lors du final majestueux de ce spectacle. Pour tenir la promesse d’un spectacle aussi puissant et émouvant, nos oiseaux, tels des sportifs de haut niveau, suivent une préparation méticuleuse depuis leur plus jeune âge. Ils sont suivis de manière quotidienne par notre équipe de 36 fauconniers et leur bien-être est notre priorité.
Les coulisses de la Fauconnerie
[size] Vous rêvez de découvrir les coulisses de ce spectacle ? Si vous séjournez dans l’un des hôtels de notre Cité Nocturne, vous pouvez découvrir les secrets de nos maîtres fauconniers en réservant votre « Voyage au Cœur de la Fauconnerie ». Vous y serez initiés à l’art de la fauconnerie, aux soins apportés quotidiennement aux rapaces du Puy du Fou et vous découvrirez les programmes de réintroduction dans la nature auxquels participe l’Académie de Fauconnerie du Puy du Fou.[/size]
Dédé Membre
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Sujet: Re: Rapaces Jeu 20 Avr 2023 - 13:17
Milan:Milanest unnom vernaculaireambigu désignant enfrançaiscertainsrapacesde la famille desAccipitridae. Ce sont des oiseaux de proie tout comme lesaigles, lesfauconset lesvautours. Les milans sont classés dans deux grandes sous-familles : lesMilvinaeet lesElaninae. Le milan noir et le milan royal vivent à l'état naturel en France, où ils ont le statut d'espèces protégées. Le terme milan dérive du latin milvinus via l'ancien occitan. L'ancien terme français était escoufle, vraisemblablement issu du bas breton *skouvl1. Il existe à Paris une rue des Écouffes dont le nom provient d'une enseigne représentant un milan, qui était l'emblème des prêteurs sur gages (« escoufle » était le nom communément donné aux prêteurs sur gages).
Le milan noir - Milvus migrans (Boddaert, 1783)
Le milan royal - Milvus milvus (Linnaeus, 1758)
Le milan à plastron - Hamirostra melanosternon
Le milan des chauves-souris - Macheiramphus alcinus
Le milan siffleur - Haliastur sphenurus
Le milan brun - Milvus lineatus (Gray, 1831)
Le milan du Mississippi – Ictinia mississippiensis (Wilson, 1811).
Le milan bleuâtre – Ictinia plumbea (J. F. Gmelin, 1788).
Le milan des marais — Rostrhamus sociabilis
Le milan diodon — Harpagus diodon
Le milan sacré — Haliastur indus
Le milan à long bec — Rostrhamus hamatus
Le milan à queue carrée — Lophoictinia isura
Le milan à queue fourchue — Elanoides forficatus
Le milan bec-en-croc — Chondrohierax uncinatus
Le milan bidenté — Harpagus bidentatus
Le milan de Cayenne — Leptodon cayanensis
Le milan de Forbes — Leptodon forbesi
Le Milan à bec jaune ou Milan d'Afrique - Milvus aegyptius