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| | c'est arrivé en mars | |
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mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: c'est arrivé en mars Mer 1 Mar 2023 - 8:09 | |
| Rappel du premier message :C'est sa fête : Aubin Moine près de Guérande, Aubin devint évêque d'Angers en 529. Il se signala par ses dénonciations de l'inceste qui était, paraît-il, pratique courante parmi les guerriers francs de l'époque mérovingienne. | |
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mimi1260 Administrateur
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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Mer 22 Mar 2023 - 8:55 | |
| Plus proche de nous.22 mars 2012 : Fin de la cavale meurtrière de Mohamed Merah Le djihadiste Mohamed Merah est tué par les gendarmes du RAID le 22 mars 2012 au terme d'une cavale de l'horreur au cours de laquelle il a assassiné de sang-froid sept personnes dont trois enfants à Toulouse et Montauban.Né à Toulouse, 24 ans plus tôt, dans une famille éclatée d’origine algérienne, le jeune homme rate sa scolarité avant de basculer dans la délinquance et l’intégrisme islamiste. Endoctriné à Artigat (Ariège), dans une communauté salafiste, il va ensuite s'entraîner en Égypte et au Yémen avec ses amis et ses frères. Le 11 mars 2012, circulant en scooter, il assassine un sous-officier parachutiste à Toulouse, le sergent-chef Imad Ibn-Ziaten (30 ans). Puis, le 15 mars suivant, à Montauban, il fait feu sur trois légionnaires : le caporal Abel Chennouf (25 ans) et le Ière classe Mohamed Legouad (25 ans) sont tués ; le Ière classe Loïc Liber (27 ans) est blessé. Enfin, le 19 mars, le tueur arrête son scooter devant l'école juive Ozar Hatorah, à Toulouse. Sur le trottoir, il tue avec son Colt le professeur en religion Jonathan Sandler (30 ans) et ses enfants Gabriel (3 ans) et Arié (5 ans). Puis, dans la cour, il saisit Myriam Monsonégo (8 ans) par les cheveux et l'exécute. Un adolescent est aussi blessé. Deux jours plus tard, la police entame le siège de l'appartement du tueur...Les Français découvrent avec cette tragédie le retour du terrorisme sous une forme aveugle et d'autant plus terrifiante. Partagés entre la peur et le souci de ne pas attiser les haines, ils se montrent pour l'heure incapables de désigner les auteurs du mal et de les frapper comme il se doit. | |
|  | | mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Mer 22 Mar 2023 - 8:57 | |
| C'est sa fête : Léa Cette veuve romaine suivit avec passion les conférences sur les Saintes Ecritures que fit saint Jérôme dans la Ville éternelle. Elle mourut paisiblement à Ostie en 384. | |
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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Dim 26 Mar 2023 - 9:05 | |
| 26 mars 1790 : Les jeunes États-Unis institutionnalisent le racisme Par la loi sur la citoyenneté (Naturalization Act) du 26 mars 1790, les États-Unis offrent généreusement la citoyenneté aux free white persons (« personnes libres blanches »), autrement dit aux immigrants européens de bonnes mœurs, sous réserve qu’ils aient deux ans de résidence dans le pays. Avec cette apparition de la couleur de peau comme catégorie juridique, la jeune République, tout juste libérée de la tutelle coloniale et dotée d'une Constitution démocratique et fédérale, met ainsi en place la première législation formellement raciste de l'époque moderne.La loi exclut sans le dire les immigrants non-européens et surtout les esclaves et affranchis africains, dont la plupart résidaient sur le sol américain depuis plusieurs générations déjà. Les Indiens eux-mêmes, premiers habitants de l'Amérique, demeurèrent des non-sujets jusqu’à la fin du XIXe siècle, même après que les noirs eurent obtenu des droits civiques. Ils furent considérés jusqu'en 1924 comme des nationaux et non comme des citoyens !Les derniers quotas d'immigration hérités du Naturalization Act furent abrogés le 3 octobre 1965... | |
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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Dim 26 Mar 2023 - 9:13 | |
| 26 mars 1944 - La bataille des Glières Le dimanche 26 mars 1944, trois bataillons de la 157e division de la Wehrmacht, appuyés par l'aviation et l'artillerie, prennent d'assaut le plateau des Glières, à 1400 mètres d’altitude, en Haute-Savoie, occupé depuis près de deux mois par un groupe de 450 résistants.Cette bataille met fin au premier « maquis » de la Résistance. Son retentissement est immense tant sur les ondes de la BBC, à Londres, que sur celles de Radio Paris. Maquisards du plateau des Glières (Haute-Savoie, hiver 1943-1944) Guerre psychologique Tandis que se rapproche la perspective d'un débarquement allié sur les côtes de la Manche, la Résistance se met en ordre de bataille. Tom Morel, un lieutenant d'active, constitue un maquis sur le plateau des Glières dès le 31 janvier 1944 pour accueillir les parachutages alliés et servir de base de repli aux résistants. Il rassemble des hommes de toutes origines : des combattants de l'Armée secrète de la Résistance, des officiers et sous-officiers des chasseurs alpins, des francs-tireurs et partisans (FTP) communistes, des républicains espagnols et de simples réfractaires du STO (Service du Travail Obligatoire).Ainsi le plateau devient-il le premier territoire métropolitain à échapper à l'autorité du gouvernement de Vichy. Celui-ci ne se trompe pas sur la force du symbole et met aussitôt tout le département en état de siège. C'est le début d'une guerre franco-française.Des miliciens donnent la chasse aux maquisards sur le plateau des Glières (1944) La redoutable Milice de Joseph Darnand, secrétaire d'État au Maintien de l'ordre, fait une rafle à Thônes le 5 février et, une semaine plus tard, le plateau est encerclé par des supplétifs de la police de Vichy, les Groupes Mobiles de Réserve (GMR). Cela n'empêche pas l'aviation alliée de larguer 90 tonnes d'armes au-dessus du maquis en trois parachutages, du 14 février au 10 mars.Le 9 mars, les résistants occupent le siège de la Garde mobile à Entremont. Dans sa confrontation avec le chef des policiers, le lieutenant Tom Morel est abattu d'une balle à bout portant. Les résistants se retirent en emmenant avec eux soixante prisonniers.Pour la première fois, les Allemands, sollicités par Joseph Darnand, se disposent à intervenir militairement contre ceux qu'ils appellent les « terroristes ».Sur le plateau, les chefs du maquis jugent que leur mission est accomplie et qu'il convient de se retirer avant que le dégel ne permette aux Allemands de monter. Mais Jean Rosenthal, un agent de Londres envoyé sur place, les convainc de tenir coûte que coûte pour l'honneur de la Résistance et de la France libre du général de Gaulle. Il est vrai que celui-ci a besoin de se valoriser pour être reconnu par ses puissants alliés anglo-saxons. Fin de partie Le 26 mars 1944, le commandant allemand du secteur envoie deux patrouilles en reconnaissance vers les hauteurs du plateau. L'une d'elles est facilement repoussée mais l'autre arrive à contourner les défenses du maquis. Il s'ensuit un bref affrontement durant lequel deux « maquisards » sont tués et un autre blessé.Maquisards à l'affût sur le plateau des Glières (hiver 1943-1944) Les Allemands donnent l'assaut aussitôt après, avec le concours de la Milice française. Le capitaine Maurice Anjot, qui a remplacé Tom Morel à la tête du maquis, juge que ses hommes ont tenu les positions assez longtemps et que l'honneur est sauf. Il décide d’évacuer le plateau avec tous ses hommes.Dans la retraite, cependant, 210 résistants sont capturés par l’ennemi ou ses alliés de la Milice ou la police de Vichy. Une centaine sont fusillés, parfois après avoir été torturés.La « bataille des Glières » devient un enjeu dans la guerre des ondes que se livrent la France Libre de De Gaulle et le gouvernement collaborationniste de Vichy.Philippe Henriot, le propagandiste de Radio Paris, évoque la liquidation du maquis par la police sans faire état de la participation allemande ! De son côté, Jean Rosenthal, dans son désir de bien faire, télégraphie à Londres une information selon laquelle 400 Allemands auraient été tués et 300 blessés dans les affrontements avec le maquis.Sur Radio Londres, par la voix de Maurice Schumann, on peut encore entendre ceci le 7 avril 1944 : « À Glières, 500 Français ont résisté à 12.000 Allemands pendant 14 jours ». Il n'en reste pas moins que le maquis des Glières aura convaincu les chefs alliés de l'utilité de la Résistance française dans leur combat contre le nazisme.
Dernière édition par mimi1260 le Dim 26 Mar 2023 - 9:27, édité 1 fois | |
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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Dim 26 Mar 2023 - 9:22 | |
| 26 mars 1962 - Le massacre de la rue d'Isly Par les accords d'Évian et le « cessez-le-feu » du 19 mars 1962, le gouvernement français et ses adversaires du FLN (Front de Libération Nationale) ont mis fin à la guerre d'Algérie, non sans susciter un grand trouble dans la population « européenne » d'Algérie.Celle-ci s'indigne de ce que le gouvernement ait cédé alors que l'armée avait gagné la guerre sur le terrain en anéantissant les troupes de l'ALN (Armée de Libération Nationale), branche armée du FLN dont les chefs étaient restés à l'abri des combats au Maroc ou en Tunisie.Le Figaro du 24-25 mars 1962 Contrairement à ce que l'on pouvait espérer, les combats redoublent d'intensité avec un nouvel acteur, l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète).Cette organisation terroriste créée le 11 février 1961 rassemble des activistes pieds-noirs et militaires qui, au nom de l'« Algérie française », veulent contraindre l'armée à rompre le cessez-le-feu. Appliquant la politique de terreur qui a si bien réussi au FLN, elle s'en prend à la troupe elle-même, considérée comme une « armée d'occupation ».C'est ainsi que le 22 mars 1962, trois jours après le « cessez-le-feu », onze soldats sont tués dans un attentat de l'OAS. L'armée attaque aussitôt à l'arme lourde le quartier de Bab el-Oued où se sont repliés les activistes, faisant plusieurs dizaines de victimes.La troupe et les manifestants face à face dans la rue d'Isly (26 mars 1962) Le drame Le 26 mars 1962, en guise de protestation, une foule pacifique d'Européens, y compris des femmes et des enfants, se rend en cortège vers le quartier de Bab el-Oued pour protester contre son bouclage par l'armée française.Dans la rue d'Isly, devant la grande Poste, un détachement de tirailleurs algériens de l'armée française, sous le commandement d'un jeune lieutenant kabyle, Ouchène Daoud, fait face aux manifestants. Ce sont des hommes habitués au combat dans le bled, pas au maintien de l'ordre en ville. Conscient de leurs limites, le général Ailleret, commandant de l'armée en Algérie, a donné l'ordre par écrit qu'ils ne soient pas engagés à Alger mais l'ordre n'a pas été transmis... Épuisés et ne sachant plus trop à quel drapeau obéir, ces hommes sont nerveux et prêts à en découdre.La fusillade de la rue d'Isly (Alger, 26 mars 1962) La tension est à son comble quand soudain un tirailleur lâche une première rafale. Pendant 12 minutes, c'est le carnage. Un homme supplie : « Halte au feu, mon lieutenant un peu d’énergie, halte au feu… Mon lieutenant, criez je vous en prie ! ». Les cris redoublent : « Halte au feu ! ». Mais rien n'y fait.On relèvera officiellement plus de cinquante morts, dont deux fillettes de dix ans, et deux cents blessés.Le soir même, s'exprimant à la télévision, le général de Gaulle n'aura pas un mot pour les victimes de ce drame, bien que leur devant son retour au pouvoir. La presse s'abstiendra également d'en faire état sans qu'il soit nécessaire de le lui demander.Pour les uns et les autres, il est clair que l'Algérie est une affaire classée... Ce déni malheureux fait que la guerre d'Algérie est encore, plus d'un demi-siècle après, une plaie ouverte au flanc de la nation française. Bouleversés par ce qu'ils considèrent comme une trahison de la France à leur égard, les Algériens de souche européenne ou israélite, au nombre d'un million (10% de la population), prennent alors la résolution de fuir le pays sans attendre le référendum qui doit avaliser les accords.Les départs vont s'accélérer après le massacre d'Oran, le 5 juillet 1962.Alban DignatAlban Dignat a enseigné l'Histoire au lycée, en France mais aussi à Meknès (Maroc), Tananarive (Madagascar) et Bangui (Centrafrique). Il suit avec un intérêt tout particulier l'histoire coloniale et l'histoire des Afriques. | |
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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Dim 26 Mar 2023 - 11:03 | |
| Bonjour mariehelene.. oui, oubliées toutes ces victimes... | |
|  | | mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Lun 27 Mar 2023 - 9:03 | |
| 27 mars 1351 - Combat des Trente à Ploërmel Le 27 mars 1351, sur la lande de Ploërmel, deux camps bretons règlent leur différend par un tournoi meurtrier. Il figure encore aujourd'hui parmi les grands mythes de l'histoire de la Bretagne...C'est l'épisode le plus mémorable de la guerre de Succession de Bretagne ouverte dix ans plus tôt par la mort du duc Jean III le Bon, le 30 avril 1341, sans enfant et sans héritier désigné.Le combat des Trente (enluminure, Lettre aux armes d'Hélène de Laval, vers 1480, BNF)
Un merveilleux fait d'armes ! De nombreuses empoignades jalonnent cette longue guerre féodale dont les paysans bretons sont les principales victimes.Le 25 mars 1351, Jean de Beaumanoir, capitaine du château de Josselin, provoque en combat singulier les Anglais de Richard de Bremborough, établi non loin de là, à Ploërmel. Mais à un combat singulier, le capitaine anglais préfère un combat par équipes : « Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit ».Les deux camps désignent chacun trente champions et le combat commence deux jours plus tard sur la lande, au lieu-dit le chêne de Mi-Voie (ou Mivoye), dans le Morbihan actuel.C'est un carnage sans règle qui n'a rien à voir avec les joutes codifiées de l'époque. Les combattants, chevaliers, écuyers, mercenaires, sont à pied ou à cheval, avec des armes disparates. Pour le chroniqueur Jean Froissart qui en a fait le récit complet, ce fut « un moult haut, un moult merveilleux fait d'armes ».Au plus fort des combats, Beaumanoir, blessé, réclame à boire. L'un de ses compagnons, Geoffroy du Bois, lui lance selon la chronique : « Bois ton sang, Beaumanoir ! Et la soif te passera ». Et le capitaine retrouve sa combativité.Beaumanoir et le combat des trente à Ploërmel(miniature)
Le soir venu, Beaumanoir et son camp remportent une victoire relative avec « seulement » six morts, les Anglais ayant de leur côté perdu neuf hommes dont leur chef, Bremborough.Près de Josselin, un enclos et une stèle rappellent le souvenir de ce combat.André Larané | |
|  | | mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Lun 27 Mar 2023 - 9:11 | |
| C'est sa fête : Habib D'un mot arabe qui signifie « aimé », ce chrétien naquit près d'Édesse, dans l'Irak actuel, sous le Bas-Empire romain. Il fut brûlé vif par le préfet de la province en 322. | |
|  | | mariehelene Moderateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Lun 27 Mar 2023 - 9:12 | |
| On passe devant ce monument sur la 4 voies Rennes -Brest [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Dernière édition par mariehelene le Lun 27 Mar 2023 - 9:47, édité 1 fois | |
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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Mar 28 Mar 2023 - 9:07 | |
| 28 mars 1939 - Entrée des franquistes à Madrid et «Retirada» Le 28 mars 1939, les nationalistes espagnols entrent à Madrid. Ils font le défilé de la victoire devant leur chef ou caudillo, Francisco Franco y Bahamonde, un général de 46 ans.C'est la fin d'une guerre civile de trois ans qui aura coûté à l'Espagne plus de 400 000 morts, dont la moitié de fusillés. C'est aussi la fin de la « République démocratique des travailleurs de toutes classes », née en 1931. Ce n'est pas pour autant le retour de la paix civile en Espagne.La Légion Condor défile à Madrid en mai 1939 (BildArchiv) Immense tragédie Le malheureux pays aura servi de champ de bataille et de terrain de manoeuvres à toutes les factions antidémocratiques d'Europe, des hitlériens aux anarchistes en passant par les fascistes, les staliniens et les trotskistes. Les interventions brouillonnes des volontaires et des combattants étrangers n'auront permis que de reculer de plusieurs mois la victoire des nationalistes sans jamais donner une chance sérieuse aux républicains de l'emporter.Quand se précise la victoire des nationalistes, de longues colonnes de réfugiés républicains se pressent à la frontière des Pyrénées et demandent asile en France. C'est la « Retirada ».Pris au dépourvu par un afflux beaucoup plus important qu'il ne le prévoyait, le gouvernement français accueille les malheureux tant bien que mal et les dissémine dans les villages du Sud-Ouest. Beaucoup sont cantonnés dans des camps de fortune jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Dans l'ensemble, ces réfugiés se montrent réconfortés par l'accueil reçu en France (note).Un certain nombre poursuivent leur route jusqu'au Mexique, voire l'URSS, attirés par les bonnes promesses de Staline.Le caudillo Franco au défilé de la victoire Moins chanceux sont les 15 000 réfugiés qui ont afflué vers le port d'Alicante dans l'espoir d'y embarquer sur des navires.Pris au piège, ils sont cernés par les troupes italiennes alliées aux franquistes. Beaucoup choisissent de se suicider sur place, sous les yeux de la population. Les autres sont envoyés dans des camps de concentration ou massacrés.Le 1er avril 1939, Franco publie un laconique communiqué de victoire : « La guerre est finie ». Deux semaines plus tôt, le 15 mars, Hitler est entré à Prague. Le 7 avril suivant, Mussolini lance ses troupes à l'attaque de l'Albanie. L'Europe et le monde n'en sont qu'aux prémices d'une immense tragédie...Amère victoire Fort de sa victoire, Franco instaure en Espagne un régime autoritaire et corporatiste semblable au régime mussolinien, mais avec une présence plus marquée de la hiérarchie catholique. Les institutions prennent la forme d'une monarchie... sans roi (comme en Hongrie, quelques années plus tôt, sous le régent Horthy).Pour asseoir son autorité, Franco s'appuie sur les militants de la Falange, le parti para-militaire fondé par José Antonio Primo de Rivera (note). Au départ antimonarchiste, la Falange est contrainte de s'aligner sur le pouvoir. Son président n'est autre que le beau-frère du caudillo, Serrano Suner. Elle en vient à compter 500 000 membres dont une majorité d'opportunistes.Comme s'il voulait enlever définitivement à son peuple l'envie de se déchirer à nouveau, Franco va multiplier les emprisonnements et les exécutions sommaires dans les années suivantes. Cette répression va faire autant de victimes que la guerre elle-même, soit environ 400 000.Au total, guerre civile et répression auront entraîné la mort de 800 000 personnes et l'exil d'un demi-million d'autres Espagnols, dans un pays de 31 millions d'habitants (1931). C'est un bilan beaucoup plus lourd que, par exemple, celui de la Seconde Guerre mondiale en France.Neutralité bienvenue Invoquant l'épuisement de son pays, le caudillo proclame sa neutralité dès le début du conflit entre l'Allemagne et les Occidentaux. Il se tient prudemment à l'écart de la Seconde guerre mondiale. C'est ainsi qu'il renvoie Hitler sans façon quand celui-ci vient lui demander la permission de traverser son pays pour enlever Gibraltar aux Anglais. Il se contente d'envoyer quelques troupes combattre les « hordes soviétiques ».Cette réserve doublée d'un brevet d'anticommunisme vaut au franquisme de survivre à l'effondrement de l'Axe Berlin-Rome, mais au prix d'un long isolement diplomatique.En 1957, dans une conjoncture difficile marquée par un hiver très froid, une crise institutionnelle et une grève étudiante, il se résout à prêter l'oreille aux propositions de quelques diplômés de Harvard, par ailleurs membres de l'organisation catholique Opus Dei. Ils convainquent le caudillo de mettre fin à l'autarcie économique qui asphyxie le pays. C'est un succès. Avec l'ouverture des frontières aux marchandises... et aux touristes, les Espagnols voient leur niveau de vie s'élever à grande vitesse.Franco s'attribue indûment ce succès, ce qui lui vaut une popularité certaine dans les années 1960. Mais les dernières années de sa vie sont ternies par la répression brutale des autonomistes basques et l'exécution à Burgos de plusieurs dissidents politiques.Le 20 novembre 1975, à 83 ans, Francisco Franco y Bahamonde meurt après un mois d'une interminable agonie. Sa disparition après quarante ans de pouvoir sans partage génère en Espagne et dans le monde occidental des sentiments mêlés d'espoir et de crainte. Beaucoup de gens appréhendent le retour des fantômes de la guerre civile.Peu osent alors parier sur le succès de Juan Carlos de Bourbon, désigné par l'ancien dictateur pour lui succéder avec le titre de roi. On ne se gêne pas dans le pays pour le traiter publiquement de « tonto » (idiot). Juan Carlos 1er, fort de sa connaissance intime du peuple espagnol, au sein duquel il a été éduqué et formé, saura en définitive conduire le pays vers la démocratie. | |
|  | | mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Mer 29 Mar 2023 - 3:08 | |
| 29 mars 1880 - Jules Ferry expulse les religieux de l'enseignement Le 29 mars 1880, le ministre de l'Instruction publique Jules Ferry prend deux décrets par lesquels il ordonne aux Jésuites de quitter l'enseignement dans les trois mois.Fervent républicain athée et franc-maçon issu d'une riche famille de libres penseurs de Saint-Dié (Vosges), Jules Ferry donne aux enseignants des congrégations catholiques le même délai pour se mettre en règle avec la loi ou quitter aussi l'enseignement. Ces mesures viennent en réaction aux excès de la loi Falloux, votée trente ans plus tôt sous la IIe République, qui accordait aux congrégations religieuses une liberté totale d'enseignement.Des Français mieux instruitsLa laïcisation de l'enseignement mise en oeuvre par Jules Ferry n'a rien à voir, soulignons-le, avec le développement de l'instruction publique.En France, en 1686-1690, sous le règne de Louis XIV, 29% des hommes et 14% des femmes seulement étaient aptes à signer leur registre de mariage et donc considérés comme sachant lire et écrire. Ils sont respectivement 47% et 27% en 1786-1790, à la veille de la Révolution.C'est sous le règne de Louis-Philippe Ier que l'État commence à se soucier de l'éducation des enfants. À ce moment-là, la moitié des Français ne savent encore ni lire ni écrire et le pays est très en retard par rapport à l'Angleterre et d'autres pays de l'Europe du nord.Victor Duruy , ministre de l'instruction publique sous Napoléon III. Par la loi majeure du 28 juin 1833, le ministre François Guizot met en oeuvre l'instruction primaire publique en imposant l'ouverture d'au moins une école dans chaque commune. Sous Napoléon III, le ministre Victor Duruy amplifie son action. Il développe les lycées et encourage l'instruction des filles malgré l'opposition des milieux traditionnels.De la sorte, à la fin du Second Empire et avant que n'intervienne Jules Ferry, la France est déjà un pays fortement alphabétisé. Aux environ de 1870, 72% des nouveaux mariés sont en mesure de signer le registre de mariage (78% des hommes, 66% des femmes). Dans le nord et l'est du pays, cette proportion dépasse allègrement les 80%.Sus aux curés ! 5 000 congrégationnistes sont presque aussitôt expulsés sans ménagement excessif et certains municipalités anticléricales font du zèle en expulsant aussi les religieuses qui se dévouent dans les hôpitaux.Cette laïcisation à marches forcées de l'enseignement provoque de violents remous et oblige le président du Conseil Charles de Freycinet à démissionner le 19 septembre 1880. Il est remplacé à la tête du gouvernement par... Jules Ferry lui-même.Le nouveau chef du gouvernement en profite pour compléter l'application de ses décrets. Le 21 décembre 1880, le député Camille Sée, ami de Jules Ferry, fait passer une loi qui ouvre aux filles l'accès à un enseignement secondaire public où les cours de religion seront remplacés par des cours de morale. L'année suivante, il fait voter la création de l'École Normale Supérieure de Sèvres en vue de former des professeurs féminins pour ces lycées. L'Église n'a plus désormais le monopole de la formation des filles.Jules Ferry établit par ailleurs la gratuité de l'enseignement primaire par la loi du 16 juin 1881 et le rend laïc et obligatoire par la loi du 29 mars 1882. L'enseignement primaire, public, gratuit et obligatoire, devient le fer de lance de la IIIe République. Ses thuriféraires exaltent les « hussardsnoirs de la République », modestes et dévoués instituteurs qui préparent les écoliers à devenir de bon citoyens et de fervents patriotes.Ecole de Buigny-les-Gamaches(Somme)en 1905 Aux origines de l'école primaireLa laïcisation de l'enseignement, soulignons-le, n'a rien à voir avec la généralisation de l'instruction primaire. Celle-ci a été engagée par François Guizot, ministre de Louis-Philippe 1er, et Victor Duruy, ministre de Napoléon III, donc bien avant Jules Ferry. En 1870, lors de l'avènement de la IIIe République, 78% des hommes et 66% des femmes sont déjà en mesure de signer leur registre de mariage (et donc considérés comme sachant lire et écrire). | |
|  | | mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Mer 29 Mar 2023 - 3:10 | |
| C'est sa fête : Jonas Le saint du jour fut martyrisé en Perse en 327 pour avoir tenté de défendre les chrétiens face aux persécutions d'un roi adepte du mazdéisme. NB : ce Jonas n'a rien à voir avec le prophète de la Bible du même nom qui vécut trois jours dans le ventre d'un poisson puis s'en alla prêcher à Nivive, en Mésopotamie. | |
|  | | mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Mer 29 Mar 2023 - 3:18 | |
| Décès François de Charette - 17 avril 1763 à Couffé (France) - 29 mars 1796 à Nantes (France) Lieutenant de vaisseau, François de Charette fut entraîné par les paysans vendéens à la tête de leur insurrection. Après avoir traité avec la Convention, il reprit le combat lors du débarquement de Quiberon et fut fusillé par le général Hoche.... | |
|  | | mariehelene Moderateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Mer 29 Mar 2023 - 7:26 | |
| Je me permets de rajouter quelques "faits divers " à propos de cette loi Falloux qui bien sûr me passait au dessus de la tête.
Mais "(Elève de "nos maisons").Nous avions des professeurs drôlement habillées.....Des dames en noir ou gris,longueur de jupe,chapeaux incroyables,chaussures assez masculines .Me demande bien où elles avaient pu trouver toute cette friperie !!!
Puis un jour,je ne me souviens plus exactement quand,ni si elles avaient attendu une nouvelle année scolaire ou un retour de vacances,les voilà qui reprennent l'habit .....SURPRISE ! | |
|  | | mimi1260 Administrateur

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 | |  | | mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Jeu 30 Mar 2023 - 2:08 | |
| 30 mars 991 : Hugues Capet neutralise Charles de Lorraine Le 30 mars 991, Charles de Lorraine, oncle du dernier roi carolingien, est enfermé à Orléans avec sa famille par Hugues Capet, fraîchement élu sur le trône de Francie occidentale. Ayant neutralisé son principal rival, le roi peut asseoir son pouvoir. Sa dynastie perdurera pendant un millénaire. | |
|  | | mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Jeu 30 Mar 2023 - 2:14 | |
| C'est sa fête : Amédée Amédée était le fils du bienheureux Amédée de Clermont. Il naquit en 1110 à Chatte (Dauphiné) et fut éduqué par les bénédictins de Bonnevaux et de Cluny. Il séjourna à la cour de Franconie avant d'entrer dans l'ordre bénédictin où il adopta la réforme cistercienne sous la férule de Saint Bernard à Clairvaux.Il fut élu abbé de Hautecombe puis nommé évêque de Lausanne (1145), avant d'être distingué par l'empereur Frédéric Ier (Barberousse)qui l'appela à la Diète d'Empire. Contemporain du comte Amédée III de Savoie, il avait été nommé tuteur du prince héritier Humbert. Il mourut en 1159. | |
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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Jeu 30 Mar 2023 - 3:11 | |
| 30 mars 1349 - L'héritier du roi de France devient le Dauphin Le Dauphiné est une région alpine qui s'étend autour de Vienne et Grenoble. Au Moyen Âge, c'est une terre d'Empire dont le comte doit rendre hommage à son suzerain, l'empereur d'Allemagne...L'origine du nom demeure obscure. On peut seulement noter que deux dauphins (cétacés) figurent sur les armoiries du comté. Peut-être une allusion à une légende locale ? Peut-être aussi le nom vient-il du prénom Dolfin, en usage au nord de l'Angleterre, qui aurait été donné au XIIe siècle par la comtesse Mahaut, d'origine anglaise, à son fils aîné...Toujours est-il qu'au milieu du XIVe siècle, le Dauphin Humbert II de Viennois se voit endetté et désespéré à la suite de la mort de son fils unique. Son voisin le comte de Savoie menace également de s'emparer de ses terres. Faute de mieux, le Dauphin décide de vendre ses États au fils du roi de France Philippe VI de Valois, le futur Jean II le Bon.Le Dauphiné. Source : Office de Tourisme de Grenoble-Alpes Métropole Première acquisition du royaume de France L'acquisition du Dauphiné constitue le premier agrandissement du royaume depuis l'avènement de la dynastie capétienne, 350 plus tôt ! De nombreux autres suivront par le mariage, par l'épée ou la diplomatie, jusqu'à l'acquisition de Nice et la Savoie en 1860.Sceau du Dauphin Charles en 1376 (Archives nationales, Paris) La transaction est conclue pour la coquette somme de 120 000 florins (le florin est une monnaie d'or émise par Florence et très appréciée partout) et signée au château de Vincennes le 23 avril 1343.Après quoi, Humbert II - bien qu'âgé de seulement 29 ans - s'enferme dans un couvent de dominicains !Six ans plus tard, le 30 mars 1349, sans attendre la mort de Philippe VI, Jean remet le Dauphiné à son fils Charles pour lui assurer des revenus réguliers mais aussi pour éviter d'avoir à rendre hommage à l'empereur !Du coup, Charles (futur Charles V le Sage) prend le titre de dauphin du Viennois, qui était celui des comtes du Dauphiné depuis 1192, et ajoute les armes du Dauphiné aux siennes. À sa suite, jusqu'au XIXe siècle, tous les héritiers du royaume de France porteront ce titre et seront appelés « Dauphin ».Des héritiers bien dotés Les rois de France n'ont pas été les premiers à doter l'héritier de la couronne d'un titre (en l'occurrence celui de Dauphin) pour le faire patienter à l'abri du besoin.
Cette pratique a été inaugurée par le roi d'Angleterre Édouard 1er, qui a donné à son fils le titre de prince de Galles le 25 avril 1284.Elle se retrouve aussi dans la monarchie espagnole, dont l'héritier est prince des Asturies, à la tête du Saint Empire romain germanique, où le fils de l'empereur allemand est roi de Rome, dans la monarchie belge dont l'héritier est duc de Brabant, également dans des familles princières. Ainsi l'héritier des princes de Condé est-il duc d'Enghien. | |
|  | | mimi1260 Administrateur

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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Jeu 30 Mar 2023 - 3:19 | |
| 30 mars 1814 : Marmont capitule et livre Paris aux coalisés Au printemps 1814, l'empereur Napoléon Ier résiste pied à pied aux coalisés de toute l'Europe. Pendant cette campagne de France qui se déroule essentiellement en Champagne, Paris, dont les fortifications ont été peu entretenues pendant le Ier Empire, est investie le 29 mars 1814, essentiellement par des troupes russes, sur un arc nord-est allant de Montmartre à Vincennes.Auguste Marmont, maréchal d'Empire, duc de Raguse (20 juillet 1774, Châtillon-sur-Seine ; 2 mars 1852, Venise) (portrait par Jean-Baptiste Guérin, Musée de Versailles) Les Français infligent aux coalisés plus de six mille morts, mais sont submergés par le nombre. La défection du maréchal Auguste Marmont, duc de Raguse, contraint Napoléon à jeter l'éponge, faute de troupes disponibles (« raguser » va dès lors devenir synonyme de « trahir » en français de l'époque !). L’ennemi pénètre dans la capitale le lendemain malgré ça et là des actes héroïques, comme celui des élèves de l'école Polytechniques à la barrière de Clichy.Pour l’anecdote, le mot bistrot ou bistrot (« vite » en russe) entre dans le vocabulaire français à ce moment comme synonyme de débit de boissons : après avoir saccagé plusieurs estaminets sous l'emprise de l'alcool et sans moyens suffisants pour régler le prix des consommations, mais aussi suite aux réclamations des tenanciers, les troupes russes d'occupation se virent infliger par leurs autorités l'interdiction absolue d'entrer et de consommer de l'alcool dans les débits de boissons parisiens. Toutefois, bien que revêtus de leurs uniformes, certains bravaient l'interdiction, entraient et, tapant sur le comptoir en zinc, exigeaient d'être servis le plus vite possible en criant à plusieurs reprises : « быCTPO » | |
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 | Sujet: Re: c'est arrivé en mars Jeu 30 Mar 2023 - 14:11 | |
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