À propos du forum | Bienvenue sur le forum Le forum des Gens OrdinairesForum de discussions entre amis du net. Ouvert à tous. |
Votons pour le forum |
|
| | Appel du 18 juin | |
| | Auteur | Message |
---|
mariehelene Moderateur
Messages : 2501 Qualité : Qualité
| Sujet: Appel du 18 juin Sam 18 Juin 2022 - 16:52 | |
| "Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas."
"L'appel du général de Gaulle a très fortement mobilisé la population, de nombreux petits bateaux de pêche et de plaisance embarquèrent, plus que de raison, les candidats au départ depuis les nombreux ports de la péninsule bretonne. Le plus connu reste celui, le 26 juin 1940, des 127 hommes de l'Ile de Sein agés de 14 à 54 ans. | |
| | | Noel Fondateur
Messages : 46066 Qualité : Plein
| Sujet: Re: Appel du 18 juin Lun 29 Jan 2024 - 12:57 | |
| | |
| | | mariehelene Moderateur
Messages : 2501 Qualité : Qualité
| Sujet: Re: Appel du 18 juin Lun 29 Jan 2024 - 17:19 | |
| Je me souviens qu'avoir une radio chez soi était interdit,et pourtant nous en avions une ponctuée de messages étranges retransmis par la BBC....
Je suppose que mes parents ont dû pouvoir capter ce message qui a eu tant de répercussion principalement chez les marins de l'île de sein qui ont immédiatement pris la direction de l'Angleterre ! | |
| | | mimi1260 Moderateur
Messages : 46639 Qualité : Qualité
fidèle en amitié
| Sujet: Re: Appel du 18 juin Ven 23 Fév 2024 - 18:21 | |
| La Résistance française 1940-1944 : de la tragédie à l'espoir En guerre contre l'Allemagne hitlérienne depuis le 3 septembre 1939, la France est envahie le 10 mai de l'année suivante. Le haut commandement militaire et le gouvernement se résignent au bout de six semaines à la conclusion d'un armistice infamant.Les Français, sous le choc, ne songent pas encore à la résistance... à quelques exceptions.Un Appel peu entenduLe 18 juin 1940, tandis que les armées françaises refluent en désordre devant l'invasion allemande, le général de Gaulle lance un Appel depuis les studios de la BBC à Londres. Il invite ses compatriotes présents sur le territoire britannique à le rejoindre et pour la première fois évoque la « flamme de la résistance française ».L' Appel est largement diffusé dans le pays par la presse régionale mais, dans les premiers mois de l'Occupation, il a peu d'effet sur la population, abasourdie par l'ampleur de la défaite et confiante dans le Maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement.Cette résignation rend d'autant plus méritantes les personnalités très tôt entrées en résistance. Jean Moulin, préfet d'Eure-et-Loir au moment de l'invasion, est de celles-là. En octobre 1941, il part pour Londres demander une aide en vue de développer la résistance intérieure.1940 : les débuts de la Résistance intérieure Bertie Albrecht (15 février 1893 - 31 mai 1943) Pendant que Jean Moulin cherche sa voie, la Résistance intérieure se forme peu à peu à l'initiative de personnalités isolées comme Henri Frenay. Ce jeune officier fonde un mouvement clandestin, le Mouvement de libération nationale... sans cesser de croire en la bonne volonté du maréchal Pétain.Du regroupement de plusieurs mouvements naît Combat. Le mouvement couvre la zone dite « libre », c'est-à-dire non occupée par les troupes allemandes et soumise à une administration française théoriquement indépendante dont le siège est à Vichy, sous l'autorité du maréchal Pétain.Combat comprend plusieurs dizaines de milliers de sympathisants et environ 200 permanents. Parmi eux une femme émérite, Bertie Albrecht, infirmière protestante et amie personnelle de Henri Frenay.Limité dans ses objectifs et ses moyens, le mouvement organise principalement des filières d'évasion vers la Suisse ou l'Espagne.1941 : concurrence entre réseauxLa Résistance intérieure prend un nouveau départ à la mi-1941, après l'invasion de l'URSS par la Wehrmacht.Les communistes français, qui étaient jusque-là restés dans l'expectative en raison du pacte de non-agression entre Staline et Hitler, entrent à leur tour dans la clandestinité. Mais pas question pour eux de rejoindre les mouvements pionniers comme Combat. Ils préfèrent créer leurs propres réseaux car leur objectif n'est pas le renseignement mais l'affrontement frontal avec l'ennemi.C'est ainsi que le 21 août 1941, un militant communiste de 22 ans, Pierre Georges, futur « colonel Fabien », se rend au métro Barbès et abat le premier Allemand qu'il croise sur le quai, l'aspirant Moser.Comme les attentats tendent à se multiplier, les Allemands entrent dans le cycle répressif. Le 29 août 1941, ils exécutent après jugement Honoré d'Estienne d'Orves et ses compagnons. Le 22 octobre 1941, à Châteaubriant, en Bretagne, 27 otages communistes (dont Guy Môquet, 16 ans) sont fusillés suite à un attentat contre un officier allemand.Ainsi les occupants allemands tombent-ils dans le piège tendu par les communistes en se coupant de la population française. Comme prévu, les Français se radicalisent, d'un côté comme de l'autre. Les dénonciations anonymes à la police française ou, pire, à la police allemande, la Gestapo, se multiplient.1942 : reprise en main de LondresÀ Londres, le général de Gaulle dénonce le caractère militairement inefficace des attentats.Jean Moulin, parachuté sur le sol français le 2 janvier 1942, va entreprendre de rassembler la Résistance. Il rencontre en premier lieu Henri Frenay et le convainc de rallier le général de Gaulle.La situation se durcit le 11 novembre 1942, avec l'entrée des troupes allemandes dans la zone Sud, qui était jusque-là administrée par le gouvernement de Vichy et théoriquement autonome. Désormais, tous les Français se trouvent à la merci de la police allemande. Le 26 janvier 1943, les trois principaux mouvements de résistance de l'ex-zone Sud se donnent une instance de coordination. Il s'agit de Combat (de loin le plus important), Franc-Tireur et Libération (dirigé par Emmanuel d'Astier de la Vigerie).1943 : l'espoir renaîtÀ la suite des défaites allemandes de El Alamein et Stalingrad , les Français commencent à reprendre espoir et les mouvements de résistance connaissent une affluence relative. La motivation des jeunes Français est accrue par le refus d'aller travailler en Allemagne au titre du STO (Service du Travail Obligatoire) imposé par Laval en février 1943.Apparaissent les premiers maquis. Ce sont des petits groupes armés qui effectuent des missions de sabotage ou même des opérations de guerilla. Ils comptent un total de 30 000 à 40 000 résistants.Henri Frenay a besoin de beaucoup d'argent pour financer les armes que réclament les maquisards. Il ne peut se contenter des fournitures de Londres et s'adresse aux Américains, via la Suisse. Jean Moulin, l'apprenant, se fâche tout de bon. Il reproche à son compagnon de s'immiscer dans les rivalités entre le général de Gaulle, soutenu par Churchill, et le général Giraud avec qui préfèreraient coopérer les Américains.Le 27 mai 1943, Jean Moulin met en place un Conseil national de la Résistance (CNR) inféodé au général de Gaulle. La décision est prise lors d'une réunion au 48, rue du Four, à Paris.Quelques semaines après, le 21 juin 1943, survient l'un des épisodes les plus dramatiques de la Résistance. C'est l'arrestation à Calluire, une petite ville proche de Lyon, de huit chefs du Conseil National de la Résistance, y compris Jean Moulin, qui mourra quelques semaines plus tard du fait de ses tortures.La libération de Paris 1944 : la Résistance triompheAprès l'arrestation de Jean Moulin, Georges Bidault (44 ans), professeur d'histoire et ancien éditorialiste, est élu à la présidence du CNR à la confortable majorité de douze voix sur seize.Les mouvements de résistance sont unifiés sous le nom de FFI (Forces françaises de l'intérieur) le 1er février 1944. Ils connaissent leurs heures de gloire entre le débarquement de Normandie, en juin 1944, et la Libération de la capitale, en août 1944. Entre ces deux événements, en moins de trois mois, leurs effectifs passent de 100 000 à près de 500 000.Une fois les Allemands chassés du territoire national, 120 000 FFI sont admis dans la 1ère armée française du général de Lattre de Tassigny, aux côtés des 500 000 hommes de l'armée d'Afrique. Cet « Amalgame » ramène la Résistance à la normalité.NB: J'ai abrégé autant qu'il se pouvait sans porter atteinte à la véracité des faits. | |
| | | mimi1260 Moderateur
Messages : 46639 Qualité : Qualité
fidèle en amitié
| Sujet: Re: Appel du 18 juin Sam 24 Fév 2024 - 17:19 | |
| Après l'Appel, la libération...Le débarquement de Provence Le 15 août 1944, à 8h, les Alliés débarquent en Provence, sur dix-huit plages entre Toulon et Cannes. Ce débarquement vient après ceux de Sicile et de Normandie et pour la première fois, il comporte un contingent important de Français. Aux côtés des troupes anglo-saxonnes figure en effet un puissant corps d'armée constitué de 260 000 Français sous le commandement du général Jean de Lattre de Tassigny. Le débarquement proprement dit se déroule plutôt bien, car une bonne partie des troupes allemandes ont été rappelées vers le front de Normandie, ouvert deux mois plus tôt. Toutefois, la prise de Marseille et de Toulon va se heurter à une forte résistance de l'occupant. Les troupes françaises remontent vers Toulon après être débarquées près de Saint-Tropez (photo : ECPAD) Un soutien bienvenu à Overlord et à la libération de la FranceBaptisé Anvil (« Enclume ») puis Dragoon (« Dragon »), le débarquement de Provence est placé sous le commandement du général Alexander Patch, qui commande la VIIe Armée américaine. Pour la première fois intervient aussi une véritable armée française, sous les ordres du général Jean de Lattre de Tassigny. Forte de 260 000 hommes, elle est constituée de volontaires de la France Libre et surtout d'anciens soldats de l'armée d'armistice, qui étaient aux ordres de Vichy. Elle recense aussi des conscrits d'Afrique du Nord, « pieds-noirs » et musulmans à part égale. Pendant que les Anglo-Saxons s'engouffreront dans la vallée du Rhône, c'est elle qui va conduire l'assaut contre Toulon et Marseille.Une progression plus rapide que prévuRobert T. Frederick, commandant de la 1st Airborne, le 15 août 1944 (14 mars 1907, San Francisco - 29 novembre 1970, Stanford) Dans la nuit du 14 au 15 août 1944, neuf mille parachutistes anglo-saxons sous les ordres du général américain Robert T. Frederick, sont largués dans l'arrière-pays, entre les massifs des Maures et de l'Estérel. Ils s'assurent le contrôle des routes et marchent sans attendre vers Cannes.À l'aube arrivent les premiers navires, avec une solide couverture aérienne qui permettra qu'aucun ne soit coulé. Ces navires sont partis pour certains dès le 4 août, d'Afrique du Nord ou d'Italie du Sud.En deux jours, 115 000 hommes touchent terre. L'assaut a été si rapide que les Allemands ont eu à peine le temps de réagir et l'on ne comptera que quelques dizaines de victimes parmi les Alliés.Dès le 19 août 1944, les Allemands reçoivent de leur hiérarchie l'ordre de se replier, à l'exception des garnisons de Toulon et Marseille qui ont ordre de résister coûte que coûte.Toulon et Marseille libéréesLes Américains du général Patch se dirigent à marches forcées vers la vallée du Rhône et font leur jonction avec l'armée de Patton, venue de Normandie, le 12 septembre 1944, à la hauteur de Dijon.Pour les Français, le plus dur reste à faire. À Toulon résistent dix-huit mille soldats de la Wehrmacht. Ils ne se rendront que le 26 août. À Marseille, la population se soulève dès le 19 août 1944 mais les Allemands, au nombre de 20 000, ne cesseront la résistance que le 28 août. Grâce à cette participation de l'armée française à la libération du continent, le général de Lattre ratifiera au nom de son pays la capitulation de l'Allemagne, le 8 mai 1945, à Berlin. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Appel du 18 juin | |
| |
| | | | Appel du 18 juin | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |