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 Les musées

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mimi1260
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MessageSujet: Les musées   Les musées Icon_minitimeLun 25 Avr 2022 - 9:50

Chantilly : le musée Condé


Chefs-d'oeuvre de l'Histoire de France


Par sa magnifique collection de portraits, le musée Condé fait figure de mémorial de l'Histoire de France.


Le musée Condé, dans le château de Chantilly, possède l'une des plus belles collections françaises de peintures anciennes, de manuscrits et de documents divers.
Les musées ChantillyBonaparteGerard

Le premier Consul Bonaparte , par le baron François Gérard - 1803 , musée Condé Chantilly

Beaucoup d'oeuvres se rapportent à de grands personnages, comme ci-dessus un portrait remarquable de vérité du Premier Consul, ce qui fait du musée Condé un véritable mémorial de l'Histoire de France, selon le voeu du duc d'Aumale.


Le duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe Ier et dernier propriétaire privé du domaine de Chantilly, eut à coeur de poursuivre l'oeuvre de ses prédécesseurs en rassemblant des chefs-d'oeuvre de toutes les grandes époques de la peinture occidentale.


En exil en Angleterre de 1848 à la chute du Second Empire, il fit sienne la devise : « J'attendrai » et patiemment, avec des conseillers compétents, constitua la collection d'art dont il projetait d'enrichir le domaine familial de Chantilly à son retour dans la mère patrie.
Les musées TRH_04_vignette2

Grâce à lui, Chantilly est aujourd'hui dépositaire des Très riches Heures du duc de Berry (l'enluminure ci-dessus représente le mois d'avril).


Ce livre de prières a été conçu et enluminé par l'atelier des frères de Limbourg sur une commande de Jean de Berry (1340-1416), l'un des frères du roi Charles V le Sage. Sa réalisation s'est étendue de 1410 à... 1485.


Le duc d'Aumale retrouva le manuscrit dans un couvent de jeunes filles, à Gênes, en 1856 !


Promenade au fil de l'Histoire


Le musée se signale par le nombre et la qualité des portraits illustres qui en font un authentique mémorial de l'Histoire de France.


Les visiteurs, en particulier les plus jeunes, peuvent reconnaître au fil de leur parcours la plupart des personnages qui émaillent leurs souvenirs scolaires, du Moyen Âge au Second Empire.
Les musées Chantillyclouet



Le portrait ci-dessus de François Ier a été peint par Jean Clouet vers 1515, à l'époque de Marignan, quand le roi avait une vingtaine d'années.


Le « cabinet des Clouet », d'après le nom d'un peintre et portraitiste en vogue au XVIe siècle, présente une centaine de portraits de grands personnages du XVIe siècle et de la Renaissance (Anne Boleyn, Montaigne, Luther...).


Cette collection, constituée par Alexandre Lenoir, créateur et premier conservateur du Musée des Monuments français, a été rachetée en 1876 à Londres par le duc d'Aumale, qui en rêvait depuis longtemps.
Les musées Raphael-graces

Les trois grâces - Raphael 1504 - Musée Condé


Chefs-d'oeuvre de l'art occidental


La Renaissance italienne et le Cinquecento sont excellemment représentés par trois oeuvres de Raphaël (1483-1520), dont Les Trois Grâces (ci-dessus).


Cette peinture de trois femmes tenant une pomme est inspirée d'un marbre antique. Elle pourrait représenter des femmes du jardin des Hespérides, dont les pommes conféraient l'immortalité à qui les consommait.
Les musées ChantillyRaphaelMadone



La Madone ci-dessus est un autre chef-d'oeuvre, d'inspiration chrétienne celui-là, du même Raphaël.


Ces chefs-d'oeuvre témoignent du goût du duc d'Aumale pour l'art italien.


Grâce au duc, Chantilly conserve aussi plusieurs centaines de dessins de la Renaissance italienne (Raphaël, Primatice, Parmesan...) ainsi que la fameuse Joconde nue attribuée à Léonard de Vinci.


Le donneur de sérénade est une peinture d'Antoine Watteau (1684-1721). Mort prématurément à 37 ans comme Raphaël, le peintre de Valenciennes annonce la légèreté primesautière et le marivaudage du siècle de Louis XV.


Ses œuvres, et en particulier ses fêtes galantes, remplies de musicalité, ne sont pas pour autant dépourvues d'un étrange spleen.


Plus près de nous, voici ci-dessous un souvenir de voyage d'Eugène Delacroix : Le corps de garde de Meknès, Maroc (1847).


Il témoigne de l'empathie des artistes et intellectuels pour l'Orient au milieu du XIXe siècle (il n'en ira plus de même à la fin du même siècle, après 1870).


Reconnaissons-le, le duc d'Aumale n'a pas manifesté de passion pour l'art de son époque, si l'on met à part les sujets héroïques ou historiques.


Il a dédaigné en particulier les peintres de paysages (tels les impressionnistes). Mais il a fait quelques exceptions comme le Concert champêtre de Camille Corot (1796-1875), ci-dessous. Cette oeuvre pleine de grâce est exposée comme les précédentes au musée Condé.


Les musées Chantillycorot

Le concert champêtre - Camille Corot - musée Condé


Parmi les contemporains dont le duc d'Aumale appréciait le talent figure Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), dont voici L'Autoportrait, entamé à l'âge de 24 ans et terminé... près de quarante ans plus tard.


Originaire de Montauban, Ingres s'inscrit pleinement dans une société bourgeoise, confiante dans le progrès, le travail et les vertus viriles. Il prise les sujets historiques (la peinture « troubadour »).


Lui-même, tout en cultivant un style néo-classique, fait preuve d'audace et, dans ses dessins et ses peintures, s'affranchit à l'occasion des proportions convenues.


Portraits illustres


La peinture historique est représentée par une version des Pestiférés de Jaffa d'Antoine-Jean Gros... Également par L'assassinat du duc de Guise (Delaroche) et bien d'autres oeuvres dont les reproductions se retrouvent dans nos livres d'histoire.
Les musées ChantillyLargillierePalatine

Parmi les grands portraits, outre celui du Premier Consul, relevons celui de la princesse Palatine Charlotte Elisabeth de Bavière (1652-1722), par Nicolas de Largillière.


Duchesse d'Orléans, belle-soeur de Louis XIV et mère du Régent, elle occupa à la cour de Versailles une place singulière du fait de son rude langage et de sa franchise à l'épreuve du protocole.


André Larané


NB : je connais le musée condé situé au château de Chantilly . Je résidais à une dizaine de km du lieu .
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MessageSujet: Re: Les musées   Les musées Icon_minitimeLun 25 Avr 2022 - 11:11

Musée du Prado


Éclectisme royal


Au coeur de Madrid, derrière une façade massive et sans élégance, le musée national du Prado héberge les magnifiques collections de peinture de l'ancienne monarchie espagnole.


Ce musée, l'un des plus grands du monde, a ouvert ses portes le 19 novembre 1819 sous le nom de Musée royal des peintures. Le roi Ferdinand VII voulait de cette façon permettre au public de découvrir les collections accumulées par ses aïeux, selon une démarche inaugurée en 1793 en France avec l'ouverture du Louvre... par les régicides de la Convention.
Les musées Musee-1-prado

Le musée du Prado (Madrid)


Au cœur de l'identité espagnole


L'idée d'un musée national est née... de l'occupation napoléonienne. C'est en effet Joseph Bonaparte, que son frère Napoléon avait installé sur le trône des Bourbons, qui prit en 1809 un décret pour créer à Madrid un musée de peinture. Il devait s'appeler... le Musée Joséphin !


En 1811 enfin, on décida de l'établir dans un grand bâtiment de style néoclassique construit en 1785 par l'architecte Juan de Villanueva sur le Prado de San Jerónimo (l'esplanade de l'église Saint-Jérôme-le-Royal).


Sa construction avait été commandée par José Moñino y Redondo, comte de Floridablanca, Secrétaire d'État du roi Charles III. Homme des Lumières, franc-maçon et adepte du despotisme éclairé, il voulait en faire un Cabinet d'Histoire naturelle et une Académie des Sciences mais son éviction du gouvernement en 1792 ne lui en laissa pas le temps.


Après l'éviction des Français et le retour des Bourbons sur le trône en la personne de Ferdinand VII, le projet de musée fut activement poursuivi, pour la plus grande gloire de la dynastie. Il fut achevé en à peine cinq ans.


Propriété personnelle du roi, le nouveau musée reflète avant tout le goût des souverains espagnols pour la peinture européenne, depuis les Rois Catholiques. Il ne se veut pas encyclopédique ni représentatif de tout l'art occidental ou universel, à la différence de ses illustres prédécesseurs, le précurseur (British Museum) et le plus complet (Louvre).
Les musées Prado-2-artemise-rembrandt

Artémise, Rembrandt, Artémise, 1634, Madrid, musée du Prado.


À son ouverture, le Prado compte 311 peintures, toutes d'artistes espagnols. Mais sa collection s'étend très vite et dix ans plus tard, il compte déjà plus de quatre mille tableaux d'un grand éclectisme.


Avec Charles Quint et surtout son fils Philippe II, la monarchie s'était en effet dotée d'une très riche collection de peintures flamandes et italiennes de leur époque (Van der Weyden, Van Eyck, Titien etc.).
Les musées Prado-3-correge-greco

Le Corrège, Noli me tangere, vers 1525, Madrid, musée du Prado. 


Au siècle suivant, Siècle d'Or de l'Espagne et apogée de la peinture espagnole, le roi Philippe IV prit sous sa protection Vélasquez et El Greco. Il profita aussi de la dispersion aux enchères de la collection du roi d'Angleterre Charles Ier, après sa décapitation en 1649, pour acquérir des chefs-d'oeuvre italiens ou allemands. Avec la fin des Habsbourg et l'arrivée des Bourbons en 1700 en la personne de Philippe V, petit-fils de Louis XIV, les monarques s'orientèrent vers la peinture française.


Le 29 septembre 1833, la mort du roi Ferdinand VII fait craindre que les collections du musée ne soient dispersées comme le reste de son héritage. Mais sa fille la reine Isabelle fit en sorte de racheter à sa soeur cadette les collections qui lui revenaient. En 1865, enfin, le musée fut transféré à la Couronne pour ne plus courir le risque d'un démantèlement.


L'intérêt du Prado tient à la richesse de ses collections mais aussi à... sa situation. En effet, sa façade à colonnes s'étire le long du Paseo del Prado (la Promenade du Prado), l'un des grands boulevards qui ceinturent le Madrid historique. De l'autre côté de ce boulevard se situe le musée national Thyssen-Bornemisza. À son extrémité, en direction de la gare centrale d'Atocha, se situe le troisième grand musée de peinture de Madrid, le musée de la Reine Sophie (son chef-d'oeuvre le plus connu est Guernica, de Picasso). Autant dire que les amateurs ont matière à rassasier leurs sens. 
Les musées Madrid_prado_copiste

Un copiste à l'oeuvre dans le musée du Prado (Madrid), photo : Herodote.net, 2015
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MessageSujet: Re: Les musées   Les musées Icon_minitimeMar 26 Avr 2022 - 10:43

Gemäldegalerie (Berlin)


Tout le génie artistique de l'Allemagne


Le hall central de la Gemaldegalerie, Berlin (photo : Fabienne Vignolle, Herodote.net, 2013)Pendant près d'un demi-millénaire, les souverains prussiens et allemands de la dynastie des Hohenzollern ont accumulé des trésors artistiques qui témoignent de leur goût et de la créativité européenne. Leurs collections ont été rassemblées au XIXe siècle dans l'île de la Spree, ou île des Musées, dans le centre historique de Berlin.


Après la Seconde Guerre mondiale, qui a vu la destruction d'environ 400 œuvres picturales, l'Allemagne sous occupation soviétique a pu conserver une partie des collections dans le musée Bode. Le reste a été évacué par les Occidentaux à Berlin-Ouest. L'ensemble a pu être réunifié en 1998 dans un nouveau musée, dans le complexe du Kulturforum, à l'ouest de Potsdamer Platz.


Avec un total d'environ 1 200 œuvres majeures, cette pinacothèque (Gemäldegalerie en allemand) offre depuis lors l'une des plus complètes collections de la peinture européenne, principalement nordique, du XIIIe au XVIIIe siècle.
Les musées Durer_hieronymus_maxi

Albrecht Dürer (1471-1528), portrait de Hieronymus Holzschuher (Gemäldegalerie, Berlin)


Peinture allemande
Les musées Gemalde_annonce_2804

Annonce faite à Marie, Aelbrecht Bouts (Louvain, 1455- Louvain, 1549) (Gemäldegalerie, Berlin)


À la jonction du Moyen-Âge gothique et de la Renaissance, voici ci-contre une belle et délicate Annonciation du peintre Aelbrecht Bouts (1455-1549), natif de Louvain (Flandre).


Dans la même veine, on peut apprécier ci-dessous la Fuite en Égypte, une œuvre de Joachim Patenier (1480-1524) réalisée en 1520.


Le grand artiste de Nuremberg Albrecht Dürer, ayant rencontré Joachim Patenier dans sa ville d'Anvers, dit de lui qu'il est avant tout « un bon paysagiste ». Le détail ci-dessous le démontre.


Autrement plus profane et moderne, très pénétrant, est le portrait ci-dessus de l'ancien maire de Nuremberg, Hieronymus Holzschuher, peint en 1526 par ledit Dürer (1469-1529). L'individu, avec sa psychologie et ses préoccupations personnelles, prend ici le pas sur les considérations spirituelles et collectives.


La Fuite en Égypte, 1520, Joachim Patenier (Anvers 1480-1524)  (Gemäldegalerie, Berlin)
À la génération suivante, voici Hans Holbein le Jeune (1497-1543), natif d'Augsbourg (...).
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