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 La CORSE

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mimi1260
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MessageSujet: La CORSE   La CORSE Icon_minitimeLun 28 Mar 2022 - 13:03

Une île aussi tourmentée que belle


Pauvre et lointaine, la Corse a longtemps été tenue en marge de la France, à laquelle elle n'a pas moins donné le plus connu de ses dirigeants en la personne de Napoléon. Au XIXe siècle, elle était surtout connue pour abriter de farouches bandits d'honneur.


En 1975, une fusillade meurtrière dans la plaine d'Aléria inaugure une longue période de crise. L'île aujourd'hui apaisée redécouvre avec sérénité sa longue Histoire, aussi belle que ses paysages.


Des débuts agités
La CORSE Menhircorse

Menhir sculpté à Palaghju (Corse du sud)


Comparable en superficie (8 600 km2) à Chypre et à la Crète, la Corse a une population de seulement 300 000 habitants.


La présence humaine remonte à dix millénaires environ. Au néolithique tardif (3000 à 1800 av. J.-C.), une intéressante civilisation s'épanouit autour de Filitosa (plus de 600 menhirs dont beaucoup sont sculptés).


La Corse fait l'objet d'une colonisation par les Phocéens qui fondent dans la plaine orientale la cité d'Alalia (aujourd'hui Aléria). Puis elle passe sous la tutelle de Carthage avant que les Romains ne s'en emparent. En 231 av. J.-C., elle forme avec la Sardaigne la deuxième province romaine après la Sicile. 


Défrichée et assainie, la plaine d'Aléria devient l'un des greniers à blé de Rome. En 105 av. J.-C. est fondée une nouvelle capitale au nord de la plaine d'Aléria : Mariana, ainsi dénommée en l'honneur du général Marius.


L'ère pisane


Aux premiers siècles du Moyen Âge, l'insécurité s'installe et les côtes sont écumées par les pirates sarrasins tant et si bien que la population commence à se replier vers les montagnes de l'intérieur. Désertée, la plaine orientale retourne aux marécages et à la malaria.


L'île devient un territoire pontifical et en 1078, le pape Grégoire VII confie sa gestion à l'archevêque de Pise. La Corse va vivre pendant deux siècles dans une relative autonomie. Mais les incursions de pirates nord-africains ne vont jamais cesser jusqu'au XVIIIe siècle.


Le drapeau de la Corse, emblème de l'île depuis 1762, en perpétue le souvenir avec le profil d'un prisonnier maure ou barbaresque aux yeux bandés.
La CORSE Corse_pisan

Chapelle de la Trinité à Aregu (Balagne corse), en style pisan, XIIe siècle  (photo : Fabienne Larané)


L'ère génoise
La CORSE CarteAH_Corse

La Corse - document : Alain Houot


Suite à la bataille navale de La Méloriae, le 6 août 1284, la Corse passe sous l'autorité de la République de Gênes. Elle est  divisée en deux régions administratives séparées par la chaîne montagneuse centrale : l'En-Deçà-des-Monts (capitales : Bastia et Calvi) et l'Au-Delà-des-Monts (capitale : Ajaccio).


Ces régions recoupent les limites des départements institués par la Révolution en 1793, le Golo et le Liamone, ainsi que des départements institués par la Ve République en 1976 : la Haute-Corse et la Corse du Sud. Elles sont elles-mêmes subdivisées en 90 pièvi (ou piéves), l'équivalent des cantons actuels ; chaque pièva correspond à peu près à une vallée.


Rebutés par le caractère rebelle des habitants, les Génois s'abstiennent de pénétrer dans l'intérieur et se cantonnent dans les villes côtières, Bastia, Ajaccio, Porto-Vecchio... Ils tiennent au nord-ouest la citadelle de Calvi, fondée en 1268.


Conséquence de leur résistance à l'oppression génoise, les communautés rurales de l'En-Deçà-des-Monts forgent une démocratie locale assez ressemblante à celle des cantons suisses. Notons que, dans ces communautés, les femmes participent aux débats publics. Le droit de vote leur sera confirmé par la Constitution d'Orezza, en 1735.


La « Guerre de quarante ans »


La Corse innove avec la première guerre d'indépendance des Temps modernes. Elle va durer quarante ans et conduire à la domination française. Le 30 janvier 1735, Giacomo Paoli proclame unilatéralement l'indépendance. C'est une première dans l'Histoire moderne.
La CORSE Bastia

La cathédrale et le vieux port de Bastia (photo : Fabienne Vignolle)


Les Anglais, désireux de prendre pied sur l'île, apportent leur soutien aux insurgés. Mais les Français rendent l'île à Gênes en 1753.


Pasquale Paoli (30 ans) prend la relève de son père. Il crée un « Royaume de Corse » indépendant... et sans roi. Lui-même est proclamé général en chef à la consulta de 1755.


Jean-Jacques Rousseau  donne en modèle la démocratie corse dans son Contrat social.


Mais, lasse de la guerre, Gênes cède « provisoirement » ses droits sur la Corse à la France par le traité de Versailles du 15 mai 1768. Le duc de Choiseul liquide la rébellion et annexe l'île après la bataille de Ponte-Novo.


Pasquale Paoli fuit à Livourne, en Italie, avec 300 fidèles.


Ultime rébellion


Sous la Révolution, le 15 janvier 1790, la Corse devient un département français parmi d'autres. Pasquale Paoli devient président du Conseil général et commandant en chef des gardes nationales.


Mais le gouvernement de la Première République, en 1793, entre en opposition avec le vieux chef et tente même de l'arrêter.
La CORSE Paoli_cosmay

Pasquale Paoli (Richard Cosway, 1798)


De dépit, Pasquale Paoli soulève alors à nouveau l'île contre Paris. Le jeune lieutenant Napoléon Bonaparte, tiraillé entre ses sympathies jacobines et ses racines corses, est un moment tenté de le suivre.


En 1796, après le départ forcé des troupes anglaises, l'île est reconquise par... Napoléon et Lucien Bonaparte, à la tête de l'armée d'Italie. En 1811, pour amadouer ses anciens congénères, l'Empereur réunit l'île en un seul département et lui octroie de généreuses exemptions fiscales, pour la plupart encore en vigueur.


C'est le début d'une longue léthargie, jusqu'au drame d'Aléria, en 1975, qui va réveiller les revendications autonomistes des jeunes Corses.
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MessageSujet: Re: La CORSE   La CORSE Icon_minitimeLun 28 Mar 2022 - 14:18

6 février 1998 - Assassinat du préfet Claude Érignac
 
Au tournant du XXIe siècle, usés par l'action policière, les défections et l'âge, les nationalistes corses jouent leur va-tout... Le soir du 6 février 1998, à Ajaccio, des dissidents du Front de Libération Nationale de la Corse (FLNC) assassinent à bout portant le préfet de Corse-du-Sud Claude Érignac qui allait rejoindre son épouse à un concert. Ce crime sans précédent en temps de paix soulève une immense émotion en France et en Corse même. Les six assassins sont arrêtés et condamnés à la perpétuité. Un autre indépendantiste, Yvan Colonna, est dénoncé par les accusés, arrêté peu après et à son tour condamné. Depuis lors, les attentats ont à peu près cessé sur l'île, laissant place à des trafics plus classiques.
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MessageSujet: Re: La CORSE   La CORSE Icon_minitimeLun 28 Mar 2022 - 14:19

21 décembre 2015


Régionales : la nouvelle « affaire corse »


On ne les a pas vus venir. Profitant de ce que la classe politique n'avait d'yeux que pour le Front National aux élections régionales des 6 et 13 décembre 2015 (note), les nationalistes corses ont pu gagner la présidence de leur région sans qu'il ait jamais été question de leur faire barrage avec un « front républicain ».


Pourtant, une partie de ces nationalistes, les militants de Corsica Libera réunis autour de l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, n'ont jamais caché leur hostilité à la République française...


En juillet 2003, lassés par les violences et luttes intestines des nationalistes du FLNC, les Corses n'ont pas voulu leur offrir une tribune et ont rejeté le projet de collectivité unique suggéré par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy.


Mais dix ans plus tard, en mai 2013, la situation a dérapé à l'Assemblée de Corse où le président de gauche Paul Giacobbi, de concert avec le député indépendantiste Jean-Guy Talamoni, a fait voter un projet de « coofficialité » de la langue corse, qui la mettrait à parité avec le français, en violation avec la Constitution de la République française (article 2 : « La langue de la République est le français... »). Il a aussi fait voter un projet qui réservait aux résidents établis en Corse depuis plus de cinq ans le droit d'accéder à la propriété foncière. Bien entendu, ces projets qui devaient établir des barrières entre les citoyens français n'ont pas été votés par le Parlement français.


Aux municipales de mars 2014, l'autonomiste modéré Gilles Simeoni a gagné la mairie de Bastia, deuxième ville de l'île, avec l'appui des radicaux de gauche. À la lumière de ce nouveau succès électoral, le FLNC « déposait les armes » deux mois plus tard. C'est que les urnes devenaient plus attractives que le plastic.


Tout s'est emballé avec la nouvelle loi de réorganisation territoriale bricolée à la hâte par le président François Hollande et approuvée par le Parlement français le 7 août 2015. Elle a remis en selle le projet rejeté par les Corses en 2003 en instituant à compter du 1er janvier 2018 une collectivité territoriale unique avec des pouvoirs élargis, une Assemblée de Corse et un Conseil exécutif aux allures de « mini-gouvernement ».


Vers une auto-dissolution de l'État ?


Arrivent les élections régionales du 6 décembre 2015. Comme les autres régions méditerranéennes de Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Languedoc-Roussillon, la Corse exprime massivement son rejet des partis traditionnels, disqualifiés à l'échelon local et régional par un clientélisme échevelé.


Mais au lieu de se porter comme ailleurs sur le Front National, les protestataires lui préfèrent les nationalistes : les autonomistes de Gilles Simeoni recueillent 18% des suffrages exprimés et les indépendantistes de Jean-Guy Talamoni 8% (en y ajoutant les 10% du FN, on arrive à un total d'environ 40% d'électeurs « hors-système » ; ce total est similaire à celui du FN tout seul dans les autres régions méditerranéennes).


Au second tour, le 13 décembre 2015, face à trois listes concurrentes (droite, divers gauche et FN), la liste de fusion Simeoni-Talamoni l'emporte avec 35% des suffrages exprimés. Elle obtient la majorité relative (24 sièges sur 51 à l'Assemblée de Corse) et la présidence du Conseil exécutif de la Corse, confiée à Gilles Simeoni.


Jean-Guy Talamoni plastronne le 17 décembre 2015 en prononçant son discours d'intronisation en langue corse, une manière d'exclure les élus et les citoyens qui ne comprennent pas cette langue et ne partagent pas ses convictions, une manière surtout de violer la Constitution et défier l'autorité de l'État. Les plus hauts représentants de celui-ci, le président de la République et le Premier ministre, se tiennent muets au grand désarroi des médias tant de droite que de gauche (Le Figaro et Le Monde).


L'île de Beauté va-t-elle aller vers l'indépendance ? Très certainement pas car elle n'en a pas les moyens avec un secteur productif anémique, une natalité très faible et une population nettement plus âgée que la moyenne nationale et de seulement 300 000 habitants (40 hab/km2). Sans compter que les Corses « de souche » ne tarderont pas à être minoritaires à côté des Français du continent et des étrangers ou descendants d'étrangers, notamment maghrébins.


André Larané


Très compliqué à régler . s'i ne tenait qu'à moi je donnerai l'indépendance aux Corses , ainsi nous ferions des économies ...
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MessageSujet: Re: La CORSE   La CORSE Icon_minitimeMar 29 Mar 2022 - 15:49

j'ai fait le tour de la corse en voilier plusieurs fois mais ne connait rien de la terre ,dommage mais c'est trop tard,je le regrette vraiment
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MessageSujet: Re: La CORSE   La CORSE Icon_minitimeMar 29 Mar 2022 - 16:58

Bonjour clairette , heureux de te lire . La visite de la Corse faisait partie de nos projets , mais le destin en a décidé autrement . La veille de notre retraite(1 an avant en 2002) nous envisagions en effet , ma regrettée épouse et moi , de nous y rendre . Mon fils aîné a eu plusieurs fois le plaisir d'y passer ses vacances avec son épouse . Je crois bien qu'ils y retourne cette année . Je suis content pour eux .


Malgré ce que j'ai écrit plus haut , je sais que les Corses savent recevoir selon les dires de mon fils . Cela explique pourquoi , avec un couple d'amis , il y retourne encore cette année .
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MessageSujet: Re: La CORSE   La CORSE Icon_minitime

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