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 La IIIe République

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MessageSujet: La IIIe République   La IIIe République Icon_minitimeSam 26 Mar 2022 - 18:48

Adolphe Thiers (1797 - 1877)


Le « libérateur du territoire »


L'action politique d'Adolphe Thiers parcourt tout le XIXe siècle ou presque, de la Restauration monarchique, dans les années 1820, durant laquelle il fait ses premières armes, à la IIIe République. Il est le premier président de celle-ci, du 31 août 1871 au 24 mai 1873.


L'ambition faite homme
La IIIe République Thiers

Adolphe Thiers, premier Président de la IIIe République (portrait de Théodore Chassériau)


Louis Adolphe Thiers naît à Marseille le 15 avril 1797, dans les derniers temps de la Révolution.


Étudiant brillant, il quitte Aix-en-Provence pour Paris avec une formation d'avocat mais, désireux d'accéder au plus vite aux plus hautes marches du pouvoir, il s'engage dans le journalisme et publie pige sur pige. Son objectif est de se faire connaître ainsi que de s'enrichir ! Cela lui est indispensable sous la Restauration, ne serait-ce que pour accéder au statut d'électeur, réservé aux citoyens les plus aisés.


Toujours dans le but de s'enrichir, Thiers publie en 1824 la première Histoire de la Révolution française. Il a pressenti le goût naissant des Français pour l'Histoire et s'empresse d'exploiter le filon encore vierge de la Révolution. Cette oeuvre colossale mais sans grand intérêt historique aujourd'hui le sort de l'anonymat et lui rapporte de confortables revenus.


En 1830, Thiers rédige une protestation des journalistes contre les Ordonnances du roi Charles X et contribue à la chute de ce dernier.


À l'issue de la révolution des Trois Glorieuses, en juillet, il fait partie de ceux qui portent Louis-Philippe 1er sur le trône. Son rêve est celui d'une monarchie parlementaire (« Le roi règne et ne gouverne pas », écrit-il). Député des Bouches-du-Rhône en octobre 1830, il accède aussitôt au gouvernement. Il a 33 ans et ne quittera plus guère les allées du pouvoir jusqu'à sa mort, en 1877.


Fougueux va-t'en-guerre


Thiers s'impose malgré une petite taille (1,55m), une houppe ridicule et un physique sans grâce qui lui valent le surnom de « Foutriquet ». Il manipule les hommes avec subtilité en usant de son art oratoire. Mais son extrême vanité et son envie de se comparer à Napoléon l'entraînent aussi dans des actions périlleuses.


Après le portefeuille des Finances, il obtient celui de l'Intérieur et montre à cette occasion une rare énergie. En avril 1834, il réprime au prix de 600 morts et 10.000 arrestations la seconde révolte des canuts, les travailleurs lyonnais de la soie (on peut y voir un prélude à la répression de la Commune de Paris). Président du Conseil en 1836, il envisage le risque d'une guerre contre l'Angleterre à propos de l'Espagne mais le roi, avec sagesse, lui impose de démissionner.


De retour à la Présidence du Conseil en 1840, il fait voter la « loi des Bastilles » qui va enfermer Paris dans un corset de fortifications en prévision de futures guerres. Ces « fortifs » retarderont seulement de quelques semaines l'entrée des Prussiens à Paris en 1870-1871.


Thiers tente de redresser la popularité du roi en négociant avec Londres le « Retour des cendres » de l'ex-empereur Napoléon 1er. Du coup, le parti bonapartiste reprend vie et dix ans plus tard, l'Empire sera restauré.


Le grand homme ne renonce pas au plaisir d'une bonne guerre. Il menace cette fois de s'opposer au reste de l'Europe dans le conflit qui oppose le sultan ottoman à son vassal égyptien. Il a le soutien du petit peuple des villes, républicain et belliciste, mais encore une fois, le roi a la sagesse de le chasser et appelle le prudent Guizot au gouvernement.


Thiers n'aura dès lors de cesse de combattre le gouvernement Guizot, provoquant la chute de celui-ci en 1848 et la chute de la royauté par la même occasion. Il revient au pouvoir sous la Deuxième République qui remplace la monarchie, en 1848.


L'habile manoeuvrier encourage le prince Louis-Napoléon Bonaparte à se présenter à la présidence de la République mais rompt avec lui lorsque se profile le coup d'État du 2 décembre 1851 qui instaurera le Second Empire.


Expulsé de France pendant quelques mois, Adolphe Thiers ne revient dans la politique qu'en 1863 en se faisant élire député de Paris. Il dénonce la diplomatie aventureuse de l'empereur et se signale après la bataille de Sadowa par une singulière prescience du danger prussien et des drames à venir. Il s'oppose à l'entrée en guerre de la France contre la Prusse en juillet 1870, ce qui lui vaut d'être porté au gouvernement après la défaite et la chute de l'empereur.


De la monarchie à la République


Thiers a 73 ans quand s'effondre le Second Empire mais, pour lui, le meilleur reste à venir. Ce sera la négociation du traité de Francfort avec Bismarck et la sauvage répression de la Commune, selon les plans qu'il avait envisagés à plusieurs reprises, sans succès, au cours de sa vie passée.


Thiers devient le deuxième président de la République française (après Louis-Napoléon Bonaparte en 1848). Bourgeois et conservateur, il a la faveur de la majorité monarchiste de l'Assemblée nationale.


Mais celle-ci est divisée entre orléanistes et légitimistes et l'opinion publique, d'autre part, s'accoutume aux institutions républicaines. Thiers lui-même se rallie peu à peu à la République. Peu lui importe la nature du régime pourvu qu'il respecte les intérêts des possédants. Il déclare le 13 novembre 1872 devant les députés : « La République sera conservatrice ou ne sera pas ».


Mais les députés monarchistes ne partagent pas son pragmatisme. Le 24 mai 1873, l'Assemblée, constatant son manque d'empressement à restaurer la monarchie, lui retire sa confiance et porte à la présidence le maréchal Mac Mahon, un royaliste sincère.


Le « libérateur du territoire »


Le 16 juin 1877, le républicain Gambetta salue son vieil adversaire du titre de « libérateur du territoire ». Thiers, en effet, a l'insigne mérite d'avoir bouclé en deux ans le remboursement de l'indemnité de guerre de 5,5 milliards de francs due aux Allemands. Il a pour cela lancé deux emprunts en juin 1871 et juillet 1872. Ils ont permis le départ anticipé des troupes d'occupation dès septembre 1873 (à l'exception de l'Alsace et du nord de la Lorraine). Dont acte.


Le héros s'éteint le 3 septembre 1877 à 80 ans. Cinq jours plus tard, oublieux de son passé monarchiste et de son attitude à l'égard des Communards, le peuple français unanime lui offre des obsèques grandioses.
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Noel
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MessageSujet: Re: La IIIe République   La IIIe République Icon_minitimeSam 26 Mar 2022 - 20:36

Merci Mimi. bien
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MessageSujet: Re: La IIIe République   La IIIe République Icon_minitimeDim 27 Mar 2022 - 9:35

Avec plaisir Noël .




Du Front populaire à Vichy


La crise économique qui a éclaté aux États-Unis en 1929 est relancée en Europe en 1931. Elle gagne peu à peu la France.


La crise sociale, aggravée par des mesures de rigueur inappropriées, se double d'une crise morale et politique. Beaucoup de citoyens sont attirés par le modèle autoritaire qui prospère en Europe centrale, y compris en Allemagne où Hitler vient de prendre le pouvoir.


Le scandale Stavisky suscite l'indignation et pousse les ligues d'anciens combattants à manifester autour de la Chambre des députés. La manifestation tourne mal et fait craindre aux partis de gauche, de façon quelque peu abusive, qu'un régime de type fasciste ne s'installe en France.


Plus important encore, l'arrivée de Hitler au pouvoir en Allemagne conduit le gouvernement conservateur de Pierre Laval à tenter un rapprochement diplomatique avec l'Union soviétique de Staline. Le 2 mai 1935 est conclu à Moscou un traité d'assistance mutuelle entre l'URSS et la France.


Staline lève dès lors son veto au rapprochement entre le parti communiste français de Maurice Thorez et la gauche réformiste représentée par la SFIO de Léon Blum, ancêtre du parti socialiste, et le parti radical d'Édouard Daladier. Un boulevard électoral s'ouvre à la gauche...


Le 14 juillet 1935, un demi-million de sympathisants socialistes et communistes défilent ensemble à Paris de la Bastille à la place de la Nation en réponse à la politique de la «main tendue» de Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste.


Le parti communiste, le parti radical et la SFIO signent un accord électoral le 27 octobre 1935 et publie un programme de «Rassemblement populaire» le 12 janvier 1936. C'est ainsi que se constitue un Front populaire qui rapproche pour la première fois les trois grands partis de gauche.


Le 3 mai 1936, en France, le deuxième tour des élections législatives donne la victoire au Front populaire . La coalition remporte 378 sièges contre 220 à la droite.


Le 4 juin, le parti communiste s'étant prononcé pour un soutien sans participation, Léon Blum forme avec les radicaux un gouvernement qui va mener tambour battant de nombreuses réformes sociales : accords de Matignon avec les syndicats (7 juin 1936), congés payés (8 juin 1936), semaine de 40 heures (12 juin 1936)... Mais la crise mondiale et les réformes elles-mêmes précipitent la ruine de l'économie.
La IIIe République Blum19360714

Léon Blum le 14 juillet 1936


Dès le 13 février 1937, Léon Blum décide une «pause» dans les réformes. Ses atermoiements face à la crise espagnole et à la menace hitlérienne achèvent de le discréditer et dès le 21 juin 1937, il remet sa démission après le refus du Sénat de lui accorder les pleins pouvoirs financiers et le contrôle des changes.


Plongée dans une crise gouvernementale et à la remorque de l'Angleterre, la France se montre impuissante face aux coups de force de Hitler : Anschluss et rattachement de l'Autriche au IIIe Reich (mars 1938), occupation de la Tchécoslovaquie (octobre 1938).


Quand éclate la Seconde Guerre mondiale et que la Wehrmacht envahit la France, l'état-major et le gouvernement sont saisis de paralysie. L'occupation est bouclée en six semaines malgré la courageuse résistance des troupes françaises. Le maréchal Philippe Pétain est appelé à la tête de l'État et le 10 juillet 1940, l'assemblée nationale issue du Front populaire lui remet les pleins pouvoirs. C'est la fin de la IIIe République, née 70 ans plus tôt d'une autre invasion.


Rejoint par de jeunes technocrates ambitieux et de nombreux pacifistes de la gauche communiste ou socialiste, tels Pierre Laval ou Jacques Doriot, le nouveau régime, simplement qualifié d'État français, prétend redresser le pays et le revigorer par une Révolution nationale, tout en s'accommodant d'une collaboration de plus en plus déshonorante avec l'occupant.
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MessageSujet: Re: La IIIe République   La IIIe République Icon_minitimeDim 27 Mar 2022 - 9:43

Un Front populaire en France


Le 3 mai 1936 a lieu en France le deuxième tour des élections législatives. Le scrutin donne la majorité à une coalition de gauche, le Front populaire, conduite par un chef charismatique, le socialiste Léon Blum (64 ans).


Une victoire longtemps attendue


Le Front populaire est une alliance électorale conclue deux ans plus tôt par les trois grands partis de gauche : le parti communiste de Maurice Thorez, le parti socialiste de Léon Blum et, plus près du centre, le parti radical-socialiste d'Édouard Daladier. Sa victoire soulève dans les classes populaires un espoir d'autant plus grand que le pays est tétanisé depuis plusieurs années déjà par la crise économique dérivée du krach de Wall Street de 1929.


À peine le gouvernement est-il installé que se multiplient dans tout le pays les grèves et les occupations d'usines, de chantiers et de magasins, dans l'espoir d'un renversement du système capitaliste.


Ces grèves sur le tas gagnent très vite l'ensemble du secteur privé. Au total 2 millions de grévistes. Fait notable : elles se déroulent de manière pacifique et dans l'allégresse et la joie. Chacun croit à l'imminence d'une nouvelle révolution, qui pour s'en réjouir, qui pour s'en alarmer.
La IIIe République Frontpopulairegreve

Grève sur le tas - juin 1936


Réformes tambour battant


Le gouvernement restaure la paix sociale en signant avec les représentants patronaux et syndicaux les accords Matignon dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 (l'hôtel Matignon est la résidence du président du Conseil).


Les accords prévoient des augmentations de salaires, l'élection de délégués ouvriers dans les usines, l'établissement de contrats collectifs et non plus individuels... Le travail reprend peu à peu dans les entreprises.


Léon Blum mène tambour battant des réformes sociales spectaculaires : congés payés (11 juin 1936) et semaine de 40 heures (12 juin 1936) pour tous les salariés.


Il réforme l'organisation de la Banque de France (24 juillet 1936). Il nationalise aussi les principales usines d'armement (11 août 1936) et crée un Office interprofessionnel du Blé (15 août 1936) pour maîtriser le cours des céréales. Le 31 décembre 1936, Léon Blum prend le temps de savourer l'oeuvre accomplie : «Il est revenu un espoir, un goût du travail, un goût de la vie».


Orages en vue


Malheureusement, le chômage ne s'améliore pas. La limitation à 40 heures de la durée hebdomadaire du travail (au lieu de 48 ou davantage) se solde par une relance du chômage comme l'a montré l'économiste Alfred Sauvy (Histoire économique de la France entre les deux guerres).


Léon Blum procède à une dévaluation du franc, qui donne un peu d'air à l'économie mais vient trop tard. Le 13 février 1937, dans une allocution radiodiffusée, il se résigne à annoncer une «pause sociale»... Les atermoiements du gouvernement face à la guerre civile espagnole achèvent de le discréditer et, dès le 21 juin 1937, le leader socialiste doit remettre sa démission.


La fin des illusions


Léon Blum est remplacé à la tête du gouvernement par le radical-socialiste Camille Chautemps. Celui-ci donne du mou à la législation sur la semaine de 40 heures en facilitant les heures supplémentaires.


Il poursuit par ailleurs les réformes en regroupant les compagnies privées de chemin de fer, gravement déficitaires, dans un monopole public, la SNCF. Mais communistes et socialistes réclament l'application intégrale du programme du Front populaire et provoquent sa démission.


Léon Blum revient à la tête d'un gouvernement d'union nationale le 13 mars 1938 à un moment d'extrême tension internationale : la veille même, Hitler a annexé l'Autriche à l'Allemagne (l'Anschluss) !


Il remet sa démission moins d'un mois plus tard et le radical-socialiste Édouard Daladier accède à la Présidence du Conseil. Il lui reviendra de signer les détestables accords de Munich puis de déclarer la guerre à l'Allemagne.
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MessageSujet: Re: La IIIe République   La IIIe République Icon_minitimeDim 27 Mar 2022 - 9:48

1936-1940


La France du Front populaire à Vichy


En 1934, la crise économique qui a éclaté cinq ans plus tôt aux Etats-Unis, gagne la France. Le pays est par ailleurs en proie à une grave crise politique et beaucoup de citoyens sont attirés par le modèle autoritaire qui prospère en Europe centrale, y compris en Allemagne où Hitler vient de prendre le pouvoir.


Plongée dans une crise gouvernementale et à la remorque de l'Angleterre, la France se montre impuissante face aux coups de force de Hitler : Anschluss et rattachement de l'Autriche au IIIe Reich (mars 1938), occupation de la Tchécoslovaquie (octobre 1938).


Quand éclate la Seconde Guerre mondiale et que la Wehrmacht envahit la France, l'état-major et le gouvernement sont saisis de paralysie. L'occupation est bouclée en six semaines malgré la courageuse résistance des troupes françaises. Le maréchal Philippe Pétain est appelé à la tête de l'État et le 10 juillet 1940, l'assemblée nationale issue du Front populaire lui remet les pleins pouvoirs. C'est la fin de la IIIe République, née 70 ans plus tôt d'une autre invasion.


Rejoint par de jeunes technocrates ambitieux et de nombreux pacifistes de la gauche communiste ou socialiste, tels Pierre Laval ou Jacques Doriot, le nouveau régime, simplement qualifié d'État français, prétend redresser le pays et le revigorer par une Révolution nationale, tout en s'accommodant d'une collaboration de plus en plus déshonorante avec l'occupant.
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