L’homme qui laisse et celui qui prend…

L’histoire de l’humanité a vu un phénomène remarquable : Deux modes de pensée, deux comportements ont vu le jour.
1 – Les hommes qui laissent.
2 – Les hommes qui prennent.

Qui sont les hommes qui laissent ?
Ce sont les peuples qui vivent en harmonie avec leur milieu. Bien souvent, ces peuples sont qualifiés de « primitifs » par les hommes qui prennent.

Qui sont les hommes qui prennent ?
Ce sont les peuples qui exploitent, défrichent, consomment et dilapident les richesses du monde.

Au départ, ce n’est qu’un mode de pensée différent.
À l’arrivée, les hommes qui prennent ont construit leur enfer.

Un film qui illustre mes écrits :
Les dieux sont tombés sur la tête (1980) dont voici un extrait :



Et voici une image du monde des hommes qui prennent :

On ne peut tout laisser et on ne peut aussi tout prendre. C'est comme tout, nous ne pouvons pas non plus vivre comme nos ancêtres, nous évoluons, nous avons des aspirations et nos progrès nous apportent, quoi que l'on en dise, un certain confort. Il est tout de même plus facile de tourner un robinet pour avoir de l'eau courante ou appuyer sur un bouton pour avoir de l'éclairage ou même avoir un moteur pour nous déplacer plus facilement. En revanche il est vrai que nous n'avons pas besoin de tous les gadgets "ipad, iphone et compagnie, dernier navigateur à la mode etc.." qui nous ponctionnent inutilement notre porte monnaie pour ne pas dire notre compte en banque si nous n'y prenons pas garde.

Combien dans cette société, nous en connaissons tous, sont en surendettement à cause de crédits qu'ils auraient pu facilement éviter au nom de la surconsommation. 

Les hommes qui prennent sont aussi tiré par le bas, c'est à dire par nous consommateurs qui avons nous aussi notre part, même minime, de tout ce gaspillage inutile que nous laissons à nos descendants.

Les hommes qui laissent sont des peuplades, voir des personnes qui se retirent du monde dit de consommation et qui vivent plus ou moins en autarcie. Libre à chacun de suivre tel ou tel chemin.

Plus de gens prendrons conscience que le progrès à ses limites et plus de gens retournerons aux vraies valeurs de simplicité sans pour autant vivre comme les hommes des forêts.

Ce temps n'est pas venu hélas, j'ai bien peur que nous allions tous vers une délinquance sournoise, pour notre survie individuelle dans cette société qui perd de jour en jour les valeurs inculquées par nos anciens, c'est à dire des valeurs de respect de la terre, des anciens et du monde qui nous entoure.

Noel a écrit:

Plus de gens prendrons conscience que le progrès à ses limites et plus de gens retournerons aux vraies valeurs de simplicité sans pour autant vivre comme les hommes des forêts.

Ce temps n'est pas venu hélas, j'ai bien peur que nous allions tous vers une délinquance sournoise, pour notre survie individuelle dans cette société qui perd de jour en jour les valeurs inculquées par nos anciens, c'est à dire des valeurs de respect de la terre, des anciens et du monde qui nous entoure.

Je note "pour notre survie individuelle"...

Oui, et malgré son costume cravate et son automobile, l'homme reste un mammifère craintif.
Le monde des hommes est le reflet de cet état.
Depuis toujours l'homme lutte pour sa survie... Dans le monde actuel, certains cherchent du travail et d'autres se font "hors la loi".
Tous ont le même réflexe instinctif: Survivre!


Les pensées philosophiques qui élèvent l'esprit ne peuvent éclore que lorsque la sécurité est assurée.
Les indiens d'Amérique vivaient en paix, en communion avec la nature.

Aujourd'hui, l'homme dit "civilisé" est rivé à sa télévision pour regarder la dernière "info" dramatique dont il n'aurait jamais entendu parler ou le dernier film tout aussi dramatique...
Le climat de danger permanent est "cultivé".
Souvenez-vous aussi des séries "Dallas" ou "Côte Ouest", suivies par des millions de personnes...
Quoi de serein, de spirituel, dans les tribulations de gens riches qui s'entre-déchirent à coups d'intrigues minables...?

Qui de l'œuf ou de la poule a commencé?
Est-ce la nature de l'homme inquiet qui est exploitée par les médias?
L'homme inquiet se jette alors sur son frigo pour se rassurer...

Les animaux sauvages stressés (notamment les chevreuils) font des dégâts d'abroutissement (nourrissage) de loin supérieurs aux dégâts causés par les animaux vivant au calme.

Nous voyons des homo sapiens mâchonnant ce qui pourrait être du chewing-gum. Ajoutez à cela le téléphone mobile au volant et vous avez matière à rire!
Le confort (eau courante, électricité, automobile) engendre la paresse.
Pour combattre cette paresse, l'homme doit se prendre en main et la technologie ne lui est d'aucune aide pour cela.

Les valeurs essentielles de l'homme sont en lui-même, dès sa naissance.
Il lui suffit de s'écouter et il trouve le chemin... Son chemin.